Une BD pour ne pas oublier la tragédie du « Bugaled Breizh »

page-14« Viens vite, on chavire… »

Le 15 janvier 2004, au large du Cap Lizard, le chalutier breton « Bugaled Breizh(1) » coulait en moins d’une minute dans des conditions qui restent encore aujourd’hui mystérieuses. Aucun des cinq membres de l’équipage n’en réchappera. Autant de vies de familles brisées et endeuillées. Douze années plus tard, les émotions et les questions autour de ce drame restent toujours aussi vives et présentes. Comment réussir à faire son deuil quand la vérité reste inconnue ? Accident naturel, homicide involontaire ou mensonges d’État ? Après la piste du porte-conteneurs voyou, après la thèse de la croche molle et de l’accrochage avec un banc de sable, ce n’est pas le non-lieu rendu par la cour de cassation en juin dernier qui y changera quelque chose… Bien au contraire !

Pour la première fois, un  roman graphique crée par Pascal Bresson (scénariste) et Erwan Le Saëc (illustrateur) retrace les évènements de la terrible année de 2004. Même si un avertissement indique au lecteur qu’il tient dans ses mains une œuvre de fiction, le récit entre réalité et imaginaire nous pousse à suivre l’enquête menée par Arthus Bossenec. Ce correspondant de presse locale sur le déclin est l’antihéros parfait : un peu paumé, hanté par ses propres démons, grande gueule et bourru mais qui sait se montrer attachant de par sa ténacité. Les dessins en noir et gris minimalistes et détaillés d’Erwan Le Saëc procurent un sentiment d’urgence à trouver cette vérité trop souvent noyée par de fausses informations. Comme l’indique Michel Douce, patron armateur du « Bugaled Breizh » qui a préfacé le livre,  les deux auteurs ont réussi à mettre en évidence « les leurres distillées par les organismes de l’état ». En effet, les familles des défunts ont toujours suspectés un sous-marin de s’être pris dans les filets du chalutier breton et de l’avoir ainsi entraîné vers le fond. Hypothèse d’autant plus possible et confortée par une nouvelle information sortie ces derniers jours. La présence sur les lieux peu avant le drame d’un sous-marin américain semble être bien confirmée.

Cette conviction, c’est aussi celle d’Arthus Bossenec et intrinsèquement celle de Pascal Bresson. Ce livre est donc là pour témoigner, remettre à plat les différentes informations minutieuses et bien réelles cette fois-ci, récoltées par ce passionné des grandes affaires judiciaires. On y (re)découvre le mystère du troisième canot de sauvetage crevé et coulé volontairement par un plongeur, la symétrie inexpliquée des implosions à l’avant de la coque du chalutier, un des câbles long de plus de 140 mètres ou l’arrivée ubuesque de Jacques Chirac, Président de la République de l’époque, s’étonnant d’arriver à Brest sous un ciel bleu.

Sans céder aux sirènes du complot, ce roman graphique très documenté a le mérite de faire remonter à la surface médiatique l’affaire du « Bugaled Breizh ». Le non-lieu de juin 2016 n’a eu finalement que de faibles échos. Il permet de ne pas oublier ces cinq marins disparus : Yves, Pascal, Eric, Patrick et Georges… ces « Enfants de Bretagne », à qui l’on doit, à eux et à leurs familles, la vérité. « Il y a toujours une explication aux fortune de mer ».

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interview pascal bresson

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ALTER1FO : Pouvez-vous nous décrire la genèse de ce projet et votre collaboration avec Erwan Le Saec.

Pascal Bresson : Depuis de nombreuses années, je me suis passionné, spécialisé dans les grandes affaires judiciaires, drames et injustices. J’ai déjà travaillé sur divers sujets épineux comme « l’affaire Seznec », « Dominici » ou « L’Affaire Dreyfus ».  Ce sont des affaires compliquées… Et pour certaines non élucidées. C’est pour moi un vrai défi de pouvoir aller au bout d’une affaire. Je connais le drame du Bugaled Breizh depuis janvier 2004, date des faits. Comme beaucoup de monde, j’étais devant ma télé à suivre pas à pas cette triste affaire. Accident naturel, homicide involontaire ou mensonges d’Etat ? Tous les ingrédients étaient réunis pour me faire mon intime conviction. J’ai su à cet instant que je réaliserai un ouvrage sur ce naufrage qui a endeuillé cinq familles… Au vu de l’enquête, j’ai vite compris que nous avions à faire dans ce cas présent à une grande injustice ! A une manipulation. C’était d’une grande évidence. Le Bugaled Breizh n’était pas descendu mystérieusement sous la mer ou par étourderie. Non, il a malheureusement fait une mauvaise rencontre inopinée. Un sous-marin par exemple ! Il faut savoir que le jour du naufrage, ce 15 janvier 2004, l’Otan entraînait ses meilleurs sous-marins à la guerre en eau peu profonde. Cinq nationalités étaient concernées. « Secret Défense » comme ils disent si bien ! Il n’était donc pas difficile de conclure que l’innocent serait « condamné » et le coupable « acquitté ». Dès le départ, les familles pour connaître la « vérité » ont dû s’attaquer à très fort. Pour cette histoire, j’apporte ma modeste contribution, mon soutien en tant que citoyen, mais également en tant que scénariste pour apporter quelques ficelles pour bien mettre en évidence les différentes manipulations, les mensonges et surtout mettre en avant une « vérité » qu’on veut nous cacher. Comme j’aime à le dire : « Nous habitons un monde interprété par d’autres où il nous faut prendre place ». Ça résume bien mon histoire et je me bats pour une bonne cause : l’injustice. Ma collaboration avec Erwan Le Sac date déjà. Nous avons réalisé la série maritime « Entre Terre et Mer » (Editions Soleil Celtic), d’après l’adaptation d’Hervé Baslè. Puis son se connaît depuis plus de 20 ans. Erwan, est un dessinateur instinctif. Expressif. Il est très fort dans les ambiances, cadrages, c’est du cinéma sur papier. C’était l’homme de la situation. Puis, pour cette histoire de 140 pages, pour un délai de 5 mois pour sa réalisation, il fallait donc un vrai un bosseur. Et Erwan, est un vrai bosseur. « BUGALED BREIZH, 37 SECONDES » est donc né d’une collaboration de plus de 20 ans.

► Que signifient les « 37 secondes », sous-titre du livre ?

Pascal Bresson : C’est la durée de l’appel du SOS lancé par le Capitaine Yves Gloaguen, patron du Bugaled Breizh sur la VHF, « Serge, Viens vite, je chavire » à son ami Serge Cossec, Capitaine de L’Eridan qui se trouvait seulement à quelques kms de distance l’un est l’autre. Il a à peine le temps de donner sa position que ça grésille, et s’étouffe par les bruits de l’eau. Il s’est donc écoulé moins d’une minute : 37 secondes calculées par des spécialistes.

m_clauzier_158924► Presque tout est rassemblé dans la couverture de la BD : le Bugaled Breizh, les 37 secondes, et l’ombre d’un sous-marin qui s’approche dangereusement. Pouvez-vous nous expliquer comment avez-vous mené votre enquête et quels sont les éléments principaux que vous vouliez mettre en avant ?

Pascal Bresson : Attention, dans mon album, je mets en évidence les premiers mois du drame. On ne sait pas encore le nom du sous-marin concerné. Quand on s’attaque à une histoire aussi importante que le Bugaled Breizh, vaut mieux s’armer d’une solide documentation. Depuis plus de cinq ans, je mets de côté les coupures de presse qui traitent du drame. Heureusement qu’ils sont nombreux. On ne peut parler d’un sujet aussi sensible si on ne le connaît pas sur le bout des doigts. La documentation est la base de ce travail de scénariste. Quand je travaille sur un scénario, dans un premier temps, je fais une liste séreuse de livres pouvant m’aider. Je les commande. On pourra donc trouver ces titres sur mon bureau : « Adieu Bugaled Breizh/On l’appelait Bugaled Breizh » de Yann Queffélec, « Le Bugaled Breizh, secrets d’Etats autour d’un naufrage » de Laurent Richard et de Sébastien Turay, « Bugaled Breizh, l’enquête torpillée » de Jacques Losay… Puis évidement une grande partie d’interviews « Paris Match, Télégramme, Ouest France », etc… Sans oublier l’aide précieuse qu’est internet. C’est une source d’infos très riche. Après, il ne reste plus qu’à se mettre au boulot… Mais attention, dans mon histoire, j’aborde seulement les premiers mois du drame. Je mets en évidence les manipulations, mensonges, etc… Pour augmenter, renforcer l’expérience de l’écriture de mon histoire, il était donc capital de pouvoir s’immerger dans l’ambiance Sud Finistère. Prendre la température du milieu comme on dit. Mon ambition était de mieux saisir la réalité du contexte social. Je me suis rendu sur place pendant deux jours avec mon appareil photo et mes crayons. J’ai pu me rendre compte de la vie, des lieux, des gens. Dans l’album, les lecteurs vont pouvoir découvrir la ville du Locuste et du Guillotine. Deux communes qui touchent le monde de la pêche, un environnement difficile et impitoyable. Il me fallait un endroit de rassemblement pour mes personnages, un lieu fort et reconnaissable. J’ai tout naturellement trouvé à Locuste, « le Café du Port » à quelques mètres du port. C’est un bar de marins, avec à l’intérieur une déco maritime. C’est émouvant de savoir que ces cinq marins disparus venaient boire leur café avant de prendre la mer… Comme on dit « Il y a toujours une explication aux fortune de mer »… On a menti aux familles. On les a laissés dans l’ombre de pas mal d’informations nécessaires. Des sous-marins patrouillaient à l’ouvert de la Manche le jour du naufrage. A la lecture de notre roman graphique, on pourra vite comprendre cette évocation du sous-marin : « Il heurte le chalutier, se dégage et disparaît comme un voleur ». Le mobile : La Raison d’Etat. Puis, un chalutier de vingt-quatre mètres qui coule en 37 secondes par beau temps, sans avarie, il y a quoi de se poser des questions ? La mort ne devait pas être au rendez-vous ce jour-là ! Au final, cinq disparus en mer, cinq familles endeuillées, cinq familles déchirées, tout ça à cause des secrets plus lourds que les pleurs versés… J’assume cette couverture. Je ne tourne pas autour du pot. Comme mon anti-héros Arthur Bossenec, le fil conducteur de cette histoire, il sait que c’est un sous-marin. Ce n’est pas une thèse, une hypothèse, c’est la vérité. C’est bien un sous-marin qui a éperonné le Bugaled Breizh. D’où cette couverture, ou l’on voit une masse noire, terrifiante, imposante, mystérieuse qui avance vers ce petit chalut de 24 mètres. On sent la menace, d’ailleurs la mer est rouge.

Comment expliquez-vous qu’à peine 4 jours après la tragédie, le procureur de Quimper avance l’explication d’un impact avec un porte-conteneurs ?

Pascal Bresson : Le Procureur de la République de Quimper était en charge des dossiers sur les enfants maltraités. Il ne connaissait rien du monde maritime. Un marin ? Un bateau ? Pour lui, ce monde lui était totalement inconnu ! On lui a donné en charge ce dossier complexe. Il avait entre les mains, le naufrage du Bugaled Breizh. Dès le départ, c’est le « cafouillage » total ! Un déni, un mépris pour les familles endeuillées. A noter, que ces familles dès le départ de cette tragique histoire ont été mises de côté, abandonnées. La version du cargo Philippin, était une façon de donner de l’espoir aux familles, car ces dernières n’ont pouvaient plus d’attendre une réponse. En haut lieu, ils ont pris une carte maritime du secteur du naufrage, ont regardé le bateau le plus proche du Bugaled, c’est tombé sur le « Seattle Rader ». Le cargo voyou comme ils ont dit ! Le premier suspect pris en chasse. Toute l’enquête a été basée sur ce navire. Ça a duré plusieurs mois. Des experts se sont rendus dans un port Chinois, ont fait des analyses sur la coque en relevant des traces de peinture. Le résultat des courses ! Négatif ! Le Procureur a fait perdre des mois entiers aux enquêteurs. On a su après que dès le départ, l’État savait très bien que ce bateau n’avait rien à voir avec le naufrage du Bugaled. Bien plus tard, le Procureur de la République de Quimper fut muté à Mâcon. A noter, lors d’une interview, il a reconnu avoir été victime de pression de l’Etat et manipulations par l’Armée.

Avez-vous pu rencontrer des membres de la famille des marins disparus ? Comment ont-ils réagit à votre idée de faire cette bande-dessinée et dans quel état d’esprit sont-ils après le non-lieu de juin 2016.

Pascal Bresson : C’est toujours difficile de parler d’une histoire tragique avec les proches concernés. Dans l’ensemble, le projet a été bien accepté. J’ai posé évidemment toutes les bases. J’ai pu rencontrer ou échanger avec des membres des familles, notamment via Facebook. Je ne peux pas les citer, car j’ai cru comprendre qu’il y avait quelques différents entre eux. Ils ont compris que mon but essentiel était de parler de cette affaire, de la mettre au grand jour par la BD, un bon support de communication pour toucher un large public, notamment les jeunes. Une façon de leur dire « N’oubliez pas » ! Cet ouvrage « Bugaled Breizh, 37 secondes » est un devoir de mémoire. Je suis heureux d’avoir réalisé ce livre. C’était important pour moi de leur rendre hommage. La pêche est un métier maudit et peut-être mal connu du public. Je ne voulais pas que le Bugaled Breizh reste un tombeau sur un parking naval. Non ! Je tenais à me mêler à cette affaire familiale et y apposant ma petite contribution à ce combat qui sera encore très long… On sait de quel côté je suis. Les familles sont dès le départ désabusées. Depuis le non-lieu, le Bugaled Breizh, a coulé une seconde fois. No comment. Honte à la justice. Leur expliquer que ce n’est pas une erreur humaine, ni un sous-marin ! Ces cinq marins ont été noyés comme par enchantement !

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Est-ce que vous avez ressenti une certaine pression, une certaine attente au cours de l’élaboration de votre projet par rapport à d’autres œuvres que vous avez pu créer ?

Pascal Bresson : Non aucune pression. La seule pression que je me suis mise sur les épaules, c’est d’être à la hauteur des familles. De ne blesser personne et d’être un émissaire, un étendard pour elles auprès des jeunes notamment, pour qu’on n’oublie pas. Par contre, lors de mes premières dédicaces notamment à Brest, j’ai été victime d’intimidations. Un militaire (60 ans), un officier, est venu me dire : « Je connais la vérité ! Je sais la vérité ! ». Il me tend son insigne métallique Marine Nationale et me dit : « Je vous ai à l’œil ». Heureusement qu’il y avait des témoins. Sur le moment, ça fait bizarre, après avec du recul, on se fait cette réflexion que « toute vérité n’est pas bonne à dire » ! Ce qui prouve que cette affaire gêne encore même bout de 12 ans !

Ne craignez-vous pas que certaines personnes critiquent votre BD en vous reprochant de faire du « buzz » ou votre propre publicité sur cette tragédie mais également de nourrir des thèses dîtes « conspirationnistes » ou du « complot ». A ces personnes-là, que leur répondez-vous ?

Pascal Bresson : Je leur répondrais que cet album devait être publié au départ par deux grands éditeurs nationaux mais que j’ai préféré choisir une petite maison d’édition Bretonne Locus Solus (3 ans). Pour une histoire Bretonne, çela reste ainsi dans la « famille ». Je suis donc passé de 125 euros par page promis par un grand éditeur à 20 euros en restant chez ce petit éditeur. Je ne l’ai donc pas fait pour de l’argent. De plus, je ne fais pas ce métier pour le fric, je gagne à peine 900 euros par mois. Mes plus belles récompenses sont les encouragements et soutiens des lecteurs des  familles des cinq marins disparus car ils m’ont écrit pour remercier. J’aime les relations humaines, mais dans mon environnement j’ai l’impression d’être le seul. Pour les complots et thèses.. es juges ont la vérité sur leurs bureaux et ce depuis le début. Tout est dit dans les dossiers. Seulement, plus de la moitié n’a pas été repris.

Qu’est ce qui pourrait faire de nouveau ouvrir le dossier du Bugaled Breizh ?

Pascal Bresson : Depuis plus de trois ans, on n’entendait plus trop parler du Bugaled Breizh. Même le non-lieu n’a pas fait trop écho dans la presse. Depuis une semaine que notre BD est parue, les choses bougent ! J’ai lancé un pavé dans la mare. Ce livre a le mérite d’exister car il fait parler de l’affaire. Depuis quelques jours, on apprend qu’un sous-marin Américain était dans les parages le jour du naufrage, l’affaire est donc relancée. L’Amiral Salles l’avait mentionné en 2010. Un jour on saura la vérité, quelqu’un parlera, c’est certain. Maintenant, il faut attendre le procès en Angleterre. Comme deux marins noyés ont été retrouvés dans les eaux Britanniques, le procès aura lieu certainement en 2017. La Coroner Britannique rassemble toutes les pièces du dossier, à autopsier les deux corps retrouvés. C’est donc un espoir, à suivre… Je vous conseille le site Association SOS Bugaled Breizh, il y a toutes les informations sur ce sujet.

Avez-vous envoyé un exemplaire à Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense de l’époque et à Jean-Yves Le Drian, actuel ministre de la défense et Président de région Bretagne ?

Pascal Bresson :  Non, je n’ai pas envoyé mon livre aux concernés. Le Ministre Le Drian a tourné le dos aux familles, à l’affaire, il a beaucoup déçu les Bretons.

A qui destinez-vous cet ouvrage ? Et à qui le dédiez-vous ?

Pascal Bresson : J’ai réalisé cette histoire avant tout pour rendre hommage aux familles. Une façon de leur apporter mon modeste soutien. Pour dénoncer l’injustice, les mensonges et manipulations du pouvoir en place. Et pour finir, j’ai conçu ce roman graphique pour les jeunes par le support de la BD. Leur transmettre l’envie de connaître ce naufrage, d’aller plus loin. Plus on sera nombreux, plus on aura de chance de ne pas oublier cette triste journée du 15 janvier 2004…

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(1) : signifiant « Enfants de Bretagne »  en langue bretonne.

PLUS D’1FOS :

Bugaled Breizh, 37 secondes (Éditions Locus Solus)

Locus Solus

SOS Bugaled Breizh

Le mystère du troisième canot

«Bugaled Breizh». Mille milliards de mille bobards



Pascal Bresson

Breton d’adoption, né à Reims en 1969, Pascal Bresson, scénariste-illustrateur depuis plus de 20 ans, fait ses armes auprès du dessinateur Tibet, le créateur de Ric Hochet. Il a travaillé en compagnie de plusieurs personnalités, parmi lesquelles le commandant Jacques-Yves Cousteau ou l’écologiste Nicolas Hulot. Ses dernières créations, telles L’Affaire Dominici et Plus fort que la haine (dessins de René Follet, éd. Glénat, 2010 et 2014), Seznec (dessins de Guy Michel, éd. Glénat, 2011), la   trilogie Entre Terre et Mer (3 tomes, dessins d’Erwan Le Saëc, éd. Soleil, 2015) ou Jean-Corentin Carré, l’enfant soldat (2 tomes, dessins de Stéphane Duval et Lionel  Chouin,éd. Paquet, 2014-2016) ont remporté de nombreuses récompenses en France et en Belgique. À l’automne 2016, il débute une nouvelle série d’aviation avec le dessinateur Philippe Chapelle : L’Oiseau blanc (éd. Paquet). Pascal Bresson réside dans la cité corsaire de Saint-Malo qui l’a élu « Malouin de l’année 2015 ».

  

 

 

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