Bars en Trans 2008 – Chronique du mercredi

Hier soir débutait le festival des Bars en Trans. Un service réduit pour ce premier soir, mais la qualité et le public étaient déjà au rendez-vous. Cela promet pour la suite. Des concerts plutôt répartis par genre avec du rock, de l’électro, du hip hop… Petit tour d’horizon de différents bars participant au warm-up.

Au 1929, une soirée très… rock n’ roll !

« On a pas de retour, et on entend pas les chœurs! » Ce furent les premiers mots du chanteur de Billy Bullock & the broken Teeth. Il est vrai que dans les bars la priorité n’est pas aux conditions de concert, mais plutôt à l’ambiance, et au contact rapproché avec la scène. Du reste, les 5 boys de Douarnenez ont livré un set plutôt rétro. Un rock n’ roll qui semblait venir des années 50, restait juste à trouver une cavalière. Cette impression venait peut-être également du look du chanteur qui arborait banane et pattes. Le public ne s’y est pas trompé, poussant des « Vas-y Elvis ! » entre les chansons. Au final, une prestation énergique mais c’est tout.

La partition servie ensuite par Sheraff était tout autre. Une pop/rock typée plutôt anglo-saxone, et des sonorités qui rappelaient les années 90. Le groupe peinait néanmoins à trouver ses marques, desservi par une sonorisation pas à la hauteur. Le public était appelé à participer à la balance entre chaque morceau, le chanteur ne savait quel micro adopter et les larcennes étaient fréquent. Dommage car la prestation était convaincante. Les riffs se faisaient plus accrocheurs, dans un style plus grunge au fur et à mesure du set. Le public adhérait totalement, et les scéances de slams pouvaient débuter dans la pourtant étroite salle du 1929. Bref une soirée très rock n’ roll !

Au P’tit Bazar, avec DJ Fresh

Au Sambre, difficile de rentrer
Ambiance décontractée et tranquille hier soir au Sambre. Car malgré un bar bondé, la bonne humeur était plutôt a rendez vous pendant les premiers pas du 23eme festival des bars en trans. Programmation plutôt traditionnelle, si on peut dire, puisque le quatuor de Poney Club, qui ouvrait la soirée, officie dans le pur post rock. Mélodies et montées efficaces, ils parviennent à nous emporter, bien qu’il aurait fallut un peu plus d’espace, pour les apprécier réellement.

En seconde partie, place au rock et aux rennais de Downtown Cuckoo. Mélodies impeccables et enjouées, tirants sur le pop, Jean Face les comparait en 2007 sur canal B au groupe The Fall, en plus énergique, et sans tomber dans la copie. Difficile d’en rajouter après ça, et surtout pas vraiment besoin… En bref, cette première soirée est prometteuse quand à la bonne tenue de ce festival devenu incontournable, les Rennais étant au rendez vous, sourire aux lèvres et bière à la main.

Retrouvez notre dossier complet sur les Bars en Trans

2 commentaires sur “Bars en Trans 2008 – Chronique du mercredi

  1. Arno

    Salut,Anto,
    Etant moi même présent au concert du 29,je n’ai pas l’impression d’avoir assister au même concert.As tu regarder le concert des Billy Bullock jusqu’au bout?Le sarcasme est il nécessaire(le coup de la cavalière,franchement…et les « vas y Elvis »,je pense que tu les as dit tout seul ,j’en ai pas entendu)?Il y avait un moustachu dans les shéraff,t’as pas trouvé que ça faisait Cabrel?
    Un set rétro années 50????Moi je ne pense pas que Jerry Lee Lewis déclenche des pogos!!Va donc écouter leurs morceaux sur Myspace!C’est sûr c’est du Rock’n’Roll,c’est peut être pas ta tasse de thé…

  2. Anto

    Salut Arno,
    mon invitation à trouver une cavalière n’était pas négatif, bien au contraire ! J’ai trouvé leur set entrainant, et ça mouillait la chemise. D’où l’envie de danser et pas du tout un sarcasme !
    Le côté rétro n’était pas mauvais à mon sens, même si j’avoue avoir un peu focalisé là dessus. Je demande donc à revoir (l’occas d’aller Douarnenez)car j’attendais mieux, d’où ma déception !
    Pour le coup des vas-y Elvis, je ne les ai pas inventé, car un mec derrière moi a passé le concert à me les gueuler dans les oreilles… Il les a d’ailleurs tous fait…

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