Au festival Mythos, la soirée « La Classe Internationale » a plus que porté son nom!
La Londonienne Ala. Ni a ouvert le bal sous le cabaret botanique pour le concert de 18h. L’ex choriste de Blur ou Mary J Blige est venue présenter son premier album You & I.
Pendant une petite heure, le public est resté pendu à sa voix. Accompagnée d’un discret guitariste et d’une harpiste, c’est tout en sobriété que ses chansons ont mis en valeur sa voix unique. Elle semble ne pas avoir de limites techniques tant elle passe d’un registre à l’autre sans difficultés. A son talent s’ajoutent de l’humour, de la spontanéité et une belle communication avec le public.
Les spectateurs croisés à la sortie semblaient tous sur un petit nuage.
Après une pause, Thomas Belhom entre en scène.
Invité par les Tindersticks qu’il connait bien pour avoir collaboré avec eux en tournée ou sur albums, il est accompagné pour l’occasion de Cédric Thimon au saxophone. La musique de Thomas Belhom peut surprendre quand on ne connait pas son travail. Tantôt instrumentale, chantée en anglais ou en français, elle flirte avec le jazz, le rock ou la musique expérimentale mais reste toujours abordable.
Après cette première partie, le groupe Tindersticks arrive sous les applaudissements nourris. Le concert commence alors et la voix douce et grave de Stuart A Staples s’élève dans le Magic Mirror.
Le groupe enchaine les morceaux de son dernier opus The Waiting Room et chacune de leurs ballades douces-amères suspend le temps, comme Hey Lucinda, leur duo exhumé avec Lhasa.
Après deux heures de concert fini par des compositions plus rock, les Tindersticks confirment que leurs nouveaux titres sont aussi parfaits que l’ensemble de leur discographie.