Sous le soleil d’Arthur H

Pour cette deuxième soirée à Mythos, c’est Arthur H qui est accueilli au Cabaret Botanique. Toujours aussi classe et décalé, il vient présenter son dernier album « Soleil dedans ».

Le concert débute avec L’autre côté de la lune, ballade groovy au piano où l’on sent qu’il retient son énergie pour la suite du concert. Très vite, il quitte son clavier pour aller au-devant du public pour des morceaux plus remuants (Oh là-haut) ou intimistes (La femme qui pleure, Le tonnerre du cœur).

Arthur H - Mythos 2015
Arthur H – Mythos 2015

Accompagné d’excellents musiciens, il enchaîne ses derniers morceaux, dont le génial La femme étoile, histoire d’une extra-terrestre égarée sur terre ou encore Navigateur Solitaire, bel hommage aux marins.

Après une éclipse de quelques minutes, le rappel commence avec le titre phare de son dernier opus La caissière du super. Arthur H débarque sur scène poussé dans un caddie recouvert de néons, sur un rythme de batterie pendant que son guitariste joue de la caisse enregistreuse.

La tension monte alors sous le chapiteau mais malgré tous ses efforts pour faire bouger le public, les spectateurs sont restés en retrait tout au long du concert hormis quelques sursauts dans les premiers rangs.
Arthur H le fait remarquer en plaisantant : « Puisque vous êtes mous, on va pas faire Dancing with Madonna ! »

Arthur H - Mythos 2015
Arthur H – Mythos 2015

C’est Cheval de feu, beaucoup plus calme qui est alors proposé. Sans quitter la scène compte tenu du retard, Arthur H passe ensuite directement au 2ème rappel pour Les Papous c’est nous!, morceau dansant à souhait.

Au final, un show impeccable mais mollement accueilli par le public de Mythos, plus spectateur qu’acteur…

1 commentaires sur “Sous le soleil d’Arthur H

  1. Alfavie

    J’ai trouvé le show vraiment décevant. Trop commercial, forcé. Ses musiciens étaient effectivement bons mais il n’y a eu aucune place à l’impro… Musicalement rien de vraiment intéressant, selon mon ressenti. Dommage je me rappelle d’un concert d’Arthur H, quand j’avais 11 ans, juste magique.

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