La salle de Cleunay accueillait hier soir les californiens de The Black Heart Procession venu présenter leur dernier album. En première partie nous était proposée la prestation folk tout en loops et reverb de Matt Elliott. Retour en parole et en images…
Il en fallait du courage hier soir pour aller affronter la nuit noire et le froid cinglant et sortir pour se rendre à l’Antipode. Courage Ô combien récompensé par les prestations qui ont eu lieu cependant. Tout d’abord le multi-instrumentiste Matt Elliott, un brin malade mais toujours autant capable d’extirper cette rage contenue, cette colère orpheline ; caressant sa guitare flamenca et produisant grâce à sa loop box les strates musicales de son combat intérieur. D’un murmure grave au chant, les méandres mélodiques de ses chansons s’extirpent en cri déchirant, en cacophonie folk. « scotchant »
http://www.myspace.com/mattelliottmusic
Plus attendu encore, le groupe de San Diego, les californiens de The Black Heart Procession étaient là pour présenter leur sixième album. Ils semblaient calmes et sereins, peut-être transis par ce Rennes hivernal, les cinq membres de ce groupe un peu ténébreux… Ou bien introspectifs, bouteille à la main, mais délivrant leur musique mystique et pénétrante. Ouverture sur scie musicale, prolongée de magnifiques lignes de basse, puis guitare, orgue et violon s’harmonisant pour compléter ce tableau de noirceur mélancolique. On se laisse porter par les mélodies et le chant de Pall Jenkins pour un voyage nocturne. « bluffant »
trop lisse a mon gout mais sympa quand meme !!!