La pompe moderne? Qu’est ce que ça signifie ? C’est clairement indiqué dans la petite brochure du festival: c’est le petit accord de guitare qui nous fait reconnaitre instantanément les airs de Georges Brassens.

Proposé au cabaret botanique la pompe moderne, cette formation grime jusqu’à la moustache le célèbre chansonnier de Sète. Coté répertoire le groupe entonne des standards de Téléphone, Lio, La Compagnie créole, popcorn, le « walk like an egyptian » des bangles, mais …. à la sauce Brassens !

Alors oui, c’est drôle d’entendre ‘antisocial’ à la guitare sèche et avec l’accent bien imité de l’illustre chansonnier. L’impertinence est là et le conte alors? La salle apprécie le fameux « slam de droite » où les titres du Figaro sont lus avec dérision. La mise en situation et l’imitation sont bonnes mais tout tient uniquement sur l’imitation du grand Georges et non ce qui a fait sa grandeur : Le texte.

Le texte, grand absent puisqu’on est dans un festival dédié au conte? C’est donc ce qui manque à cette formation voulant rendre hommage au grand homme. Ce qui a fait le grand homme, ce n’est pas son inimitable pompe…mais son texte. Ce n’est sans doute pas l’ambition de la pompe mais c’est sur, on ressort en se disant qu’il nous manque… George.

Allez on se la ré-écoute, sacré George !