La fameuse salle de Cleunay a fait salle comble, preuve en est que ce sont la programmation et l’accueil qui font une salle, et non son emplacement géographique.
Le thème de la soirée se devait d’être festif, et aux dires du public présent et interrogé, la soirée fut réussie. Ce qui n’a pas empêché d’être exigeant. Ce que nous avons été. La vie c’est pas une pub Heineken non plus.
La Femme , enchaîne titres originaux, et quelques reprises, bien choisies dans le style « pop surfeuse bluette », très 80’s , à mon humble avis (ne commencez pas maintenant à me lancer des pains de wax). La voix de la jeune bretonne n’est pas d’une immense qualité lyrique mais apporte surtout cette touche rafraîchissante et personnelle au groupe. Les Basques ont su apporter une jeunesse et une fraîcheur dont bien des groupes de cette génération devraient s’inspirer.
Un bon début mais attention à ne pas sombrer dans la variétoche putassière (là vous pouvez me jeter les pains). Ce serait vraiment dommage car il y a un potentiel plus qu’intéressant dans leur compositions. Ce qui n’a pas trompé un public plus qu’enthousiaste et déjà en nombre.
On attendait 29 I’m from Barcelona, il étaient 13. On attendait la chorale, on a eu la fanfare… Et quelle fanfare ! Un brin dommage, car même si le leader Emmanuel Lundgren affirme sa présence par une voix qui porte bien, le reste n’est que cuivres trop amplifiés et boucles un poil agaçantes.
Malgré tout, sans jeter la première bière, on était là pour s’amuser, alors on s’est amusé !
Les quelques chroniqueurs exigeants présents ce soir-là, dont votre serviteur, ont néanmoins déploré le manque de finesse et le trait un peu grossier de l’ensemble. On serait peu surpris que ces mélodies suédoises finissent leur carrière en pub pour portables, tant c’est parfois un brin racoleur ( « hipster » me souffle Dissogirl ).
A coup de ballons et de confettis, la formation suédoise a quand même insufflé un air de fête à la soirée auquel le public a quand même adhéré.
Oui, les gens ont aimé la fête, oui, c’était joyeux.
Rah, on était au même concert ?