Le champion de slam, compositeur, poète, acteur et musicien Saul Williams était programmé à l’Ubu ce vendredi 7 octobre. Un cadre plus intimiste pour ce concert qui devait se dérouler au départ à l’Etage du Liberté. La verve est toujours là, même si l’énergie est plus contrôlée qu’auparavant, belle prestation cependant. En première partie, Psykick Lyrikah avec le chanteur Arm accompagné de Robert le Magnifique et Olivier Mellano.
Le groupe de rap Psykick Lyrikah, projet porté par Arm a repris sa formation scénique.
Récemment passé à l’Ubu en avril dernier, je n’avais malheureusement pas pu voir son dernier concert. Session de rattrapage avec cette première partie pour Saul Williams, on retrouve Robert et Olivier les piliers Live de ce projet hip hop. Machines, basse et guitare au service du flow du chanteur Arm, l’ambiance électronique sert très bien à la mise en relief des textes. le concert file tranquillement, on se laisse bercer par l’ambiance.
http://www.myspace.com/psykicklyrikah
et vous pouvez aussi retrouver l’interview d’alter1fo réalisée en avril dernier :
https://alter1fo.com/focus-sur-la-scene-rennaise-interview-de-psykick-lyrikah-33828
La petite salle de l’Ubu n’apparait pas être au complet pour le concert de Saul Williams, le froid aurait-il transi les rennais ce vendredi soir ?
Saul Williams finit par apparaître et entame directement un slam gorgé d’énumérations, en forme d’introduction au concert. On enchaîne assez rapidement avec le titre « List of Demands », un de mes morceaux préférés pour continuer avec d’autres morceaux de son dernier album « Volcanic Sunlight » plus controversé. On découvre parfois un Saul assagi, certains lui préférant son époque plus « punk », plus énergique.
Malgré de bonnes prédispositions au chant, ce sont réellement ces talents de slammer qui rendent le mieux hommage à sont travail d’écriture. Pour être resté au premier rang une bonne partie du concert, je reconnais assez facilement qu’il fallait se mettre dans les premières rangées pour se rendre réellement compte de l’énergie de Saul Williams. Certains titres faisant plus penser à du Lenny Kravitz qu’à du Rage Against The Machine au niveau de la hargne et de l’énergie. Bon concert cependant, c’est toujours agréable de voir ce niveau musical à l’Ubu ; on aura eu droit à un autre slam « I am that nigger » avec Saul seul sur scène pendant le rappel pour finir en beauté cette soirée.
http://www.ubu-rennes.com