Encore une belle soirée à l’Ubu hier soir pour la nouvelle collection 22 des soirées Inrock. Il y avait du monde, surtout présent pour admirer la belle performance des Foals, qui ont très bien joué hier soir.

Rien qu’à l’affiche, ça donnait l’envie d’aller faire un tour. Et on a été loin d’être déçu. Tout d’abord, le groupe Housse de Racket ouvrait le bal avec ses mix et sa guitare engagée. Ce jeune groupe très original sur scène, façon Berg dans les années 80 avec la fameuse french touch, la vraie balle de Roland Garros près des pédales, a chauffé la salle rennaise comme il se devait.

Puis est arrivé seul sur scène avec ses machines l’américain Kennedy. Eh bien, pas très touché par ce personnage. Il ne manquait plus que l’écran karaoké sachant que le public aurait assuré peut être plus que lui à la voix… car quand il monte dans les aigus et/ou même quand il chante normalement, c’est pas trop ça… Bonne chance à lui.

Ensuite, l’excellent groupe australien Operator please reprend les commandes. Que dire de ce groupe ? Tout d’abord la chanteuse, très charismatique avec une vraie belle voix. Et puis le groupe est aussi composé du violoniste à l’alto qui égaye un peu le tout et qui provoque une belle petite touche dans cette formation rock’n’roll. Alors lui on va certainement en entendre parler. Le jeune, très jeune batteur de 14 ans a assuré pendant tout le show. Quel bonheur pour lui de faire une tournée française alors qu’il a l’âge de passer son BSR. Chapeau en tout cas.

Puis avec un léger retard sur scène, le groupe anglais Foals. Tout l’Ubu les attendait. Ils ont géré comme des princes sur scène. Les alternances de rythmes, les compositions originales et très travaillées, et les machines (Korg) rendent un tout qui fonctionne et qui fait ses preuves. Comme le chanteur à la coupe de cheveux rock’n’roll et chaussettes noires. Et bien il est très surprenant, très pointilleux mais quelque peu dangereux quand il saute sur scène avec sa guitare…
Ainsi, pendant plus d’une heure, les brightoniens ont fait peut être penser à quelques esprits bien lunés de les revoir sur Rennes pendant les Trans prochaines. On ne serait pas surpris.

En attendant la prochaine collection n°23 des Inrocks.