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Bob’s  Not Dead n’est pas «une bande de jeunes à lui tout seul» comme le chantait Renaud, période Polydor mais bel et bien un groupe à lui tout seul.

Derrière sa guitare sèche et sa boite à rythme, Bob’s affiche fièrement ses nombreuses influences sur scène, mélange explosif entre le punk, la musette et la chanson française,  la vraie, celle qui raconte, qui décrit et qui touche.

On pourra toujours retrouver un air de ressemblance ici ou là : Brassens, Bérus, Sanseverino, Renaud forcément  mais  qu’importe : sa voix rocailleuse et ses mots font mouche.

Poète à crête, chroniqueur de tranches et de tronches de vie, son univers devient finalement le notre : toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que volontaire. On se laisse ainsi happer par ces petites histoires toujours racontées sur un ton grinçant, provoquant et humoristique. L’autodérision est de mise. L’énergie l’est tout autant.

Attention, il est l’un des coups de cœur de la programmation du Grand Soufflet, mais aucune pression supplémentaire pour ce «chanteur de bar» rodé à la scène, sinon celle d’un autre verre de bière, et nul doute qu’il entraînera la foule du chapiteau dans un joyeux bordel.

Impertinence et sourire garanti !

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