Cette année encore le festival des Terre Neuvas offre au public une programmation variée.

Arrivée tardive sur le site juste à temps pour voir Louis Bertignac. Entre ses propres tubes et ceux composés au sein de Téléphone, le chanteur arrive toujours à faire chanter le public. Bonne entrée en matière pour un début de festival.

A 21h, deux solutions s’offrent au public: regarder Cali faire ses cabrioles ou tenter l’expérience Didier Super…
Didier Super est tel qu’on se l’imagine et fidèle à sa réputation, tout le monde en prend pour son grade, public compris.
Il arrive tant bien que mal à faire son show déjanté à travers les projectiles qui traversent la scène (« Merci public pour tous ces cailloux! ») et à pratiquer son humour au 20ème degré.
Didier Super porte mal son nom mais sait appuyer là où ça fait mal et ne laisse personne indifférent.

Le public en tout cas vendredi soir n’est pas venu pour lui mais bien pour Scorpions qui revient au festival après son passage en 2005.
Entre jeunes et vieux rockeurs vintage restés bloqués dans les années 80, personne n’est déçu. Le groupe de joyeux cinquantenaires a toujours la forme. Avec leurs tubes Still loving you et Wind of change, on en aurait presque oublié que Scorpions est un groupe de hard rock avant tout. Les guitares sont mises en avant, le batteur fou se déchaîne sur ses 2 grosses caisses et la voix du chanteur fait le reste.

Après Scorpions, le site se vide rapidement mais il fallait rester pour voir (ou découvrir) Mattafix.

Le groupe anglais a réussi avec sa musique mélangeant hip hop, soul et reggae à faire danser ceux qui avaient encore des forces à cette heure tardive.

C’est à Deportivo que revient la lourde tâche de clore la soirée sur la grande scène avec leur rock joué dans l’urgence.
Bien mais ça ne casse pas trois pattes à un canard…
Le public ne s’y trompe pas et c’est donc à l’espace Art’N Zik (sorte de boite de nuit à ciel ouvert) que la plupart vont finir la soirée avec DJ Moule.