Vendredi 31 octobre, pendant que certains fêtaient Halloween, l’Antipode ouvrait ses portes à Sammy Decoster et Cocoon.
C’est dans un Antipode bondé que s’est produit Cocoon vendredi soir.
Le jeune duo, crée en 2006 et dont la notoriété n’a cessé d’augmenter ces derniers mois s’installe sur une scène déjà conquise, souriante et attendrie.
Ce soir ils seront quatre à se produire, le duo initial complété par le bassiste Olivier et le batteur Raphaël, qui arrivent tranquillement sur « Chupee », sur une scène remplie de peluches. Le décor est posé.
Tout aurait malheureusement presque pu s’arrêter là. Parce que les premiers sourires d’émerveillement sont vite remplacés par des soupirs d’ennui. Il manque encore un peu d’acidité à toute cette ambiance rose bonbon. Passé quelques morceaux, pourtant très bien ponctuées par le sens de l’humour du groupe, les chansons se suivent et se ressemblent, allant jusqu’à se noyer les unes dans les autres.
Cocoon, et leur album « My Friends All Died In A Plane Crash » reste une musique de fond, charmante et sucrée, pour un dimanche pluvieux pourtant bien porté par la voix de Mark, quasi similaire à celle de Ben Harper, mais qui reste linéaire et fatigue rapidement.
Ce manque de surprise ne pourra par contre, être reproché à Sammy Decoster, qui assurait la première partie de la soirée.
T-shirt Elvis Presley, collier en cuir et visage sombre, il reste difficile à cerner. Public assez partagé, on ne sait au premier abord s’il faut se laisser prendre au jeu.
Les premières notes, aux consonances blues et rock emplissent l’espace, puis vient sa voix… Johnny Cash, Elvis, Eddy Webber… il en faut peu pour se retrouver emporté dans les grands espaces américains.
Prenant avec un humour plutôt corrosif les rires d’une groupie de Cocoon, il surprend encore. Et s’attire la sympathie d’une bonne partie du public. La sauce prend doucement dans la salle, mais fini par prendre.
Un dernier rappel, ou il s’offre le cadeau de reprendre Elvis, son idole, nous rappelle qu’il serra aux Trans en décembre puis laisse sa place. L’ombre de Jeff Buckley plane derrière ce jeune chanteur de 24 ans, qui prouve que le folk rock est possible en français et le prouve bien.
Sibylle
Concert vraiment mauvais de cocoon, un peu mou. Quelle déception !!!!! 🙁
et Fuck Buttons alors??? vous avez raté quelque chose c’était génial même si il n’y avait pas grand monde.