Rendez-vous pris, Mathieu BOOGAERTS retrouvait son public rennais, mercredi soir à l’Antipode. Fidèle à la capitale bretonne depuis de nombreuses années, Mathieu profite d’un public nombreux et varié, nouveau ou habitué, qui ne tardera pas à rentrer dans l’ambiance du show.

Première partie : CHAT …

Forte de l’expérience d’une tournée, Chat nous a montré qu’elle avait su faire évoluer sa musique. De plus en plus à l’aise sur scène, elle a séduit le public de Mathieu BOOGAERTS.

Musicalement, son style particulier, est très influencé par sa formation classique. Le piano prédomine, il est mis en valeur par une guitare et une batterie (à noter la présence dans cette formation du ptit dernier des Chedid, j’ai nommé Joseph).

Une approche agréable pour cette première partie de concert où l’on se laisse facilement bercer par ses mélodies. Ses textes et son univers bien particulier y contribuent également.

Malgré tout, Chat manque un peu d’audace : on attend d’elle qu’elle ronronne un peu moins dans son panier et sorte ses griffes de fauve. On sent qu’elle en a en tout cas les moyens.

à suivre…

(vous pourrez très prochainement retrouver son interview réalisé en marge de cette soirée)

… puis arrive : BOOGAERTS

Parce qu’un concert de BOOGAERTS, c’est toujours un show et un concept, mise en scène, costumes, sonorités, tout va à l’unisson pour servir l’ambiance de la dernière production.

Funk en pyjama a dit la presse, nous voilà servis. Multicolore et minimaliste, le show nous ramène aux sonorités de « Super », en plus sautillant. Funky on vous a dit.

Les titres de « I Love You » s’enchainent jusqu’au de sunset de « Super ».
Tout bouge, notamment la batterie, montée sur plateau qui navigue aux quatre coins de la scène jusqu’à un solo dos au public.

BOOGAERTS se promène alors dans son répertoire et sur scène, d’un « Bel et bien là » tout en énergie au binôme dub « Appelez les pompiers » – « Bien », en passant par quelques morceaux en mode guitare-voix (« Siliguri », « Dommage »).

La machine à groove est relancée, non sans un petit détour par  « twist à St Tropez ». Petite pause, retour du groupe qui entoure un Mathieu batteur rockabilly.

Le concert continue à mêler les styles le tout dans une ambiance familière, parce qu’un concert de BOOGAERTS c’est aussi, (surtout ?) beaucoup d’humour. Mathieu improvise, gesticule, se plante, en rit et nous aussi. On peut quitter la salle après un dernier « l’espace ».

Encore une fois le contrat est rempli pour Mathieu : concert amusant où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Un seul reproche : pas de stand merchandising à la sortie où se procurer les tennis-rollers de Mathieu qui ont suscité beaucoup d’envieux…

Merci à Bastho et Bbnemo pour l’aide apportée