Il y avait comme un doux parfum d’orient ce vendredi soir à l’Ubu à l’heure de recevoir Slow Joe & The Ginger Accident, deux ans après leur première scène à l’occasion de la 31ème édition des Transmusicales de Rennes.
Mais c’est un groupe rennais qui ouvre le bal ce vendredi soir à l’Ubu, aux influences garage 60’s et qui répond on nom de Beg Borrow Steal (Mendier Emprunter Voler) probablement emprunté au morceau des Mouse and The Traps. On retrouve Jérome et Sam ancien Moovin Flames ainsi qu’un collègue de Jérome, Nat également membres du groupe punk rennais les Chicken Thieves, mais aussi Gilles le batteur ancien Trapmen et le petit dernier Psyché et son orgue Farfisa. Le combo s’en donne à coeur joie avec leur instruments vintage et balance un rock aux influences diverses (Dr.feelgood, Standells, Fuzztones…), bonne énergie pour ce groupe qui s’est formé l’année dernière et que l’on aura certainement l’occasion de recroiser. Notamment au Mondo Bizarro le 17 novembre.
Le MySpace de Beg Borrow Steal
Deux ans ! C’est le temps qu’il nous aura fallu pour revoir Slow Joe & The Ginger Accident à Rennes. Ce sont d’ailleurs les musiciens de The Ginger Accident qui ont eu l’honneur de débuter ce concert, avant d’être rapidement rejoints par un Slow Joe coiffé d’un borsalino qui le caractérise. Dès lors, le show a commencé, le jeune indien hypnotise la foule grâce à ses déhanchés et ses multiples pas de danse dont lui seul à le secret. On se rend compte alors que nous avons face à nous un personnage atypique dont la joie de vivre se transmet progressivement au public éclectique ce cette soirée.
Le concert qui nous a été offert est très varié, on passe d’une chanson en indou comme Ab Kahan Javen Hum à des titres en anglais telles que Come Me Over ou le très connu When You’re Comin’ Home. Le tout est sublimé par la musique proposée par Cédric de la Chapelle et ses acolytes qui nous font passer par le rock, le jazz et le blues des 60’s. A les regarder jouer tous ensemble, on comprend que Slow Joe & The Ginger Accident est bien plus qu’un simple groupe, mais une réelle rencontre musicale et humaine. D’ailleurs, au delà du plaisir que nous avons eu à savourer ce concert onirique et enivrant, il a surtout été plaisant de se retrouver confronté, pendant près d’une heure et demi, à un enfant de 68 ans qui savoure chaque instant partagé avec les spectateurs et ses amis !
Photos : Marco