Début de soirée avec Howard Hughes, qui ont les premiers chauffé la scène. Une bonne entrée en matière avec un set planant, passant allègrement du folk, à une dose de pop et même de country. Comme annoncée, la musique sonne très US et le public semble ravi.

Viennent ensuite les Kid Bombardos, quatuor bordelais qui faisait parti des groupes attendus de ces « Bars en Trans ». Le set démarre pied au planché, au point que le guitariste casse une de ses cordes. Côté musique, un mélange très brit/pop assez épuré mais efficace. Le chanteur y va de sa voix de crooner, même si elle ne vaut pas celle de Slow Joe. Si le lieu nous a habitué a des ambiances plus rock, on se prend quand même au jeu et on commence à se dandiner sur ses deux pieds.

De l’énergie, mais…
Leur force, une ligne de basse très présente et bien inspiré, derrière des guitares qui savent se faire discrète. Le tout semble faire un bon cru. Pourtant, on note un manque de variété dans le jeu, une impression de répétition entre les morceaux. L’énergie du début peine à rester, et la déception commence à pointer. Le set qui avait bien décollé, ne nous met pas en orbite. Dommage.

Au final on attendait plus des jeunes bordelais, peut-être trop. Comme un bon vin, le quatuor devrait s’améliorer avec l’âge. Les « Kid » ont en tout cas gardé un mot pour le 1929 qui fermera bientôt ses portes. Et rien que pour cela on continue d’apprécier les soirées passées dans ce lieu mythique. Occasion serait faites de déguster pleinement demain, avec un plateau plus rock.

Interview à chaud des « Kids » avant le concert:
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