La salle de l’Etage au Liberté accueillait ce samedi 19 mars les américains de Crocodiles et Transfer ainsi que White Lies pour une soirée rock, psyché et new wave. La soirée était attendue, les Crocodiles de San Diego avait déjà fait bonne impression aux dernières Trans Musicales et les anglais de White Lies promettaient un show tout en lumière…
Ce qui est certain c’est qu’il ne fallait pas être en retard ce samedi à l’Etage du Liberté pour assister au concert de Transfer. Avec un petit set de 30 minutes, le quatuor de San Diego a offert un show très rock porté par le son noisy hypnotique des guitares. Le set conclu par le très plaisant White Horse a permis d’éveiller un public encore amorphe en ce début de soirée, dans une salle à moitié remplie. En tout cas, un groupe à voir ou à revoir plus longuement pour ceux qui étaient présents.
http://www.myspace.com/transferband
Après un passage remarqué lors de la dernière édition des Transmusicales, les Californiens de Crocodiles étaient de retour à Rennes pour nous faire profiter de leurs deux albums : Summer of Hate (2009) et Sleep Forever (2010). Dès le début de ce concert noisy aux sonorités psyché, Brandon Welcher, la chanteur aux allures de dandy, a pris possession des lieux avec autant d’énergie que le son électrique sortant de la guitare de Charles Rowell pour nous faire vibrer au son de morceaux comme Hearts Of Love ou Hollow Hollow Eyes.
Après un début très prometteur, le show a un peu perdu en intensité avant de se relancer sur les deux dernières chansons. Ces dernières ont d’ailleurs permis au public de bouger un peu plus qu’en début de soirée, exception faite des premières groupies des Californiens qui ont donné de la voix et sauté pendant toute la durée du concert. En résumé, tout comme en décembre dernier, Crocodiles ne laisse pas indifférent… Soit on les rejette, soit on les adopte ! Ce qui est certain, c’est qu’ils ont beaucoup apprécié leur second passage sur Rennes et l’after de l’UBU, parole de Charles Rowell.
http://www.myspace.com/crocodilescrocodilescrocodiles
C’est devant une salle de l’Etage complète que les anglais de White Lies sont venus nous présenter Ritual, leur second album disponible depuis le mois de janvier. Face à un public dynamique, le concert a commencé par des notes très rock-pop sur les premiers morceaux, parmi lesquels on a pu entendre Strangers, avant de redescendre vers des sons plus psychés, dont l’impression est renforcé par le synthé, comme Is Love. Heureusement cette baisse de régime n’était que de courte durée… Les anglais ont donc parfaitement profité de leur heure et demi pour nous faire découvrir ou redécouvrir leurs albums. En guise de rappel, les Londoniens ont offert un magnifique Death aux fans du premier album To Lose My Life sorti en 2009. Face aux critiques partagées du dernier opus du groupe, on peut désormais affirmer que la version live lui apporte plus de dynamisme.
http://www.myspace.com/whitelies
(article par Yvo, photos Marco)
Quel dommage que les travaux du liberté n’aient pas agrandi la salle…. on aurait peut-être réussi à voir le concert… tant pis je verrai White lies une autre fois…
Bon article : j’étais en retard et je n’ai vu que la fin de la dernière chanson du premier groupe 🙁
Deuxième groupe avec des hauts et des bas et surtout une gestuelle qui semblerait naturelle si elle ne s’imposait avec grandiloquence dès les premières secondes des chansons :-/
Troisième groupe (White Lies) au-dessus du lot (volume plus élevé, lumières décuplées), tout en élégance, avec des musiciens concentrés et délivrant de puissantes ondes dans la salle. Le tout illuminé par d’agréables sourires au public pour saluer 🙂