C’était la rentrée de l’UBU jeudi dernier, gouleyante à souhait puisqu’étaient programmés deux excellents groupes, l’un répondant au nom accrocheur de Battant et l’autre étant un groupe d’allumés nommé Fol Chen. Retour en chronique et en images de cette soirée…
J’éprouvais un certain plaisir de remettre les pieds à l’UBU jeudi dernier, l’été désormais passé avec ses festivals bondés, les plages ensoleillées et le sable mouillé. Ceux-ci auront eu raison de moi et je meurs d’envie à présent de trainer mes guêtres dans les salles sombres et bruyantes de Rennes, là où les riffs des guitares et les complaintes électroniques déchire la nuit.
j’arrive quelques temps avant le début des concerts, serre quelques pinces et profite de mon avance pour me caler au-dessus de la grille. Je profite encore quelques instants de la fine sélection musicale de Mister Eleganz aka le Dj de cette soirée et regarde la salle se remplir peu à peu. Arrive alors le premier groupe, les américains de Fol Chen, sorte d’ovni musical sur la planète pop.
Du bon son de Los Angeles, voilà ce qu’est Fol Chen! Mélange improbable de Prince, des Beastie et de Hot Chip. Entre ombre et lumière, l’électro-pop de ce groupe de doux-dingues est envoûtante à souhait. Un bonbon pour les oreilles avec des lignes de synthé rafraichissantes, des beats ciselés, une batterie folle et des harmonies vocales tout en spirale.
Fol Chen se fait plaisir et reprend même « Sabotage » des Beastie Boys pour notre plus grand bonheur. Excellente découverte, la saison musicale commence plutôt bien.
http://www.myspace.com/folchen
Battant, des mois que j’attends de voir ce groupe en concert, ces anglais qui dispersent leur musique crue et rythmée sur le son de mes enceintes, sorte d’électro-pop minimaliste. On m’avait bien prévenu que leurs concerts étaient différents mais l’envie était là. La chanteuse Chloé Raunet débarque sur scène accompagnée de ses deux compagnons, cheveux courts, ténébreuse et androgyne, on la croirait sortie d’une usine de tupperware allemande. Mais quelle voix, incisive et rythmée, un groove froid et pénétrant ; le groupe se passant de batteur mais chacun des membres utilisant un jeu très ryhtmé. De l’album au concert, rien à voir, en live Battant ne se réserve aucune retenue et c’est parfois à la limite du Post-punk que nous est servi le menu. Et c’est tant mieux!
