Voilà maintenant 6 ans que Sayag Jazz Machine développe son jazz ultra-créatif. Son dernier album, No Me digas, vient de sortir.
Ma première rencontre avec Sayag Jazz Machine a eu lieu lors d’un concert en été 2005… J’avais bien entendu un mp3 pirate sur le net, qui m’avait plutôt intrigué et satisfait, j’étais donc assez impatient de voir ce que cela pouvait donner sur scène. Et là, excellente surprise : déjà, les musiciens ont fait preuve d’une grande gentillesse, mais le concert… le concert ! Vraiment, épatant.
On pouvait voir à l’époque de plus en plus concerts illustrés de vidéos en arrière scène, souvent manipulées aléatoirement ou par des VJs. Sayag Jazz Machine m’a littéralement bluffé par ses images parfaitement raccords avec les musiciens. Une pure création : les images embellissaient la musique, la musique embellissait les vidéos, le cercle vicieux était bien rôdé.
C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai reçu « No Me Digas » la semaine dernière 🙂
Alors, comment qualifier la musique de Sayag Jazz Machine ? Electro ? Jazz ? Expérimental ? Non, sûrement pas ce dernier, car tout est trop bien clean là dedans.
Le son de l’album est parfaitement propre, rien n’est en trop, et rien que chez moi, avec ma chaîne pourrie à 650 Francs d’époque, ça sonne ! Miracle !
Chaque morceau est composé de petits sons vicieux, tantôt amusants, tantôt puissants, toujours subtils. Rien n’est prétentieux, ni superficiel, cette production est belle et bien une vraie réussite.
En plus de divulguer de la bonne musique, quelques invités apportent une touche extraordinaire aux titres du cd. Pour les citer : Titi Robin, Busdriver, Anita Tijoux, les Brokes Gringos. Belle intégration pour chacun d’eux. Et encore une fois, ça chante allemand, et j’aime bien ça.
Seul bémol, à la vue de la tournée prévue pour cet été, pas de concert breton en date. Avis aux programmateurs des festivals d’ici, donc.
En écoute : Distante Ya
Plus d’infomations sur Sayag Jazz Machine :
Sayag Jazz Machine, le site officiel
Sayag jazz machine sur Myspace
Un grand merci à Marine !