Pour cette dernière soirée, les programmateurs ont misé sur le voyage… Comme pour laisser aux festivaliers, non pas un goût de nostalgie après une semaine de découverte et de rencontres, mais un goût d’évasion, d’ailleurs… En première partie, Muriel Bloch et le cabaret balkan, suivi par Yael Naim, chanteuse israelo-française en pleine ascension.

Muriel Bloch et son cabaret balkan

Ambiance Europe de l’Est, avec sur scène violon, accordéon, guitare, basse pour accompagner la conteuse et la chanteuse. Pour ce spectacle, se mélangent chant, musique et histoires. Des histoires de contrées lointaines, du Monténégro, de la Macédoine, de la Serbie, de tziganes, de recettes de hérissons rôtis, d’enfants qui s’aiment, d’amitié entre un musicien et une femme… Nous sommes plongés au cœur de ces histoires narrées avec force par Muriel Bloch, et rythmées par des musiques aux airs tziganes, par des chansons… Un spectacle original, mais qui ne semble pas avoir fait l’unanimité dans le public…

Yael Naim

Les chaises sont retirées pour laisser la place au public venu en masse… la scène se prépare, fiche technique compliquée : piano, congas, guitare, youkoulélé, clavier, batterie… qui envahissent la petite scène du cabaret botanique… les spectateurs s’approchent voulant être au plus près de cette jeune artiste.
A l’aise avec le public, elle raconte l’histoire de cet album réalisé avec son percussionniste David Donatien dans son appartement… un brin de simplicité, tout à son honneur…
Alternant piano et guitare, sa voix suave sonne comme des balades… telle sa reprise de Britney Spears, « Toxic » qui nous transporte dans une bulle de sensualité. Ses paroles tantôt en hébreu, français ou anglais envoûtent un public qui rappellera trois fois cette jeune artiste talentueuse.

Retrouvez le Myspace de Yael Naim.

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