En tournée en France pour nous faire découvrir leurs deux albums Sleepdrunk Sessions (2007) et Terminal (2009), les Hjaltalìn ont réjoui l’UBU grâce à des sonorités rythmées aux accents pop psychés et à des voix envoûtantes. Les sept islandais n’ont pas mis longtemps à réchauffer le public venu nombreux au travers de morceaux comme Trailer Music, le très pop Suitcase Man ou encore Feels Like Sugar.
L’orchestre en a profité pour nous offrir un rappel en français (s’il vous plait !!) permettant d’admirer une nouvelle fois la très belle voix de Sigrìdur Thorlacius. Après le concert on comprend mieux toutes ces critiques élogieuses allant jusqu’à comparer Hjaltalìn à Arcade Fire !! En tout cas, si l’occasion se présente, nous répondrons à l’invitation de Högni Egilsson, chanteur et guitariste du groupe, de venir braver les rigueurs de l’hiver islandais pour profiter d’un nouveau concert…
http://www.myspace.com/hjaltalinband
En début de soirée c’est Snorri Helgason qui nous a accueilli dans un UBU clairsemé pour nous faire découvrir son premier album solo I’m Gonna Put My Name On Your Door sorti en 2009. L’islandais était accompagné sur scène par trois des sept membres de Hjaltalìn qu’il accompagne sur toute la tournée. Equipé de sa guitare et de son harmonica, Snorri nous a conduit dans une ballade pop-folk aux accents country mêlée de tristesse et de mélancolie par l’intermédiaire de chansons comme Don’t Let Her ou River. Ce dernier est d’ailleurs tiré du prochain album de Snorri Helgason dont l’enregistrement vient de se terminer et qui sortira dans les bacs dans le courant de l’été.
Cette soirée islandaise a été scindée en deux par une pointe bretonne. En effet, ce fût ensuite le tour de Orianne Marsilli de nous amener en ballade dans l’univers de Ladylike Lily. La charmante demoiselle a enchainé les morceaux comme I’m terrified of Being,Your Bed ou encore Pearl and Potatoes… Le tout face à un public assis sur les marches de l’UBU mais hypnotisé par la folk rafraichissante de la jeune finistérienne (Peut-être s’agissait-il de la meilleure position pour profiter pleinement du concert ?!).
Comme lors de son passage à l’Antipode, les interludes ont servi à accorder la guitare… Mais désormais ils servent aussi à échanger avec le public et à briser des tabous sur la vie sexuelle des huitres!! Enfin, que dire de ce cadeau fait à l’UBU, ce dernier morceau joué clavier sur les genoux assise au milieu du public pour le plus grand bonheur de tous. En tout cas cette voix qu’elle nous annonçait tiraillée au début du concert n’a rien gâché à la fête.
http://www.myspace.com/ladylikelily
-Chronique par Yvo, Photos par DR-