Comme l’année précédente, le CALVADOSE DE ROCK édition 2010 a eu un franc succès ( 3500 entrées rien que pour ce vendredi) : un bon petit festival à taille humaine.
C’est avec plaisir que nous retrouvons une organisation bien rodée (11ème édition du festival), avec des stands « miam-miam » et « glou-glou » bien agencés, séparant le sucré du salé et les incontournables bières* et sodas du plus fin vignoble*, sans oublier, bien entendu, les produits régionaux tels que le « Meuh cola » et le fameux Calvados*. Avec une idée originale : les verres consignés sont échangeables contre 1€ ou contre un verre de Calva* !
C’est le groupe FIVE ((O)), en découverte régionale, qui ouvre les festivités.
PIGALLE prendra ensuite le relais, forts de leur expérience, pour nous proposer un set éclectique, réunissant leurs morceaux les plus connus (La patate, Pigalle, La salle du bar-tabac de la rue des martyrs, Éboueur,…) mais aussi quelques nouveautés issues de leur tout dernier album : « Des Espoirs ». Jonglant tant avec les instruments qu’avec les mots, PIGALLE confirme sa place d’icône du punk français : narration entre chaque titre, excellents échanges avec le public qui répond à l’unisson.
Poursuivant avec une icône du rock, c’est au tour d’ARNO d’entrer en scène. En vrai show-man, ARNO n’a pas failli à sa réputation. Le public, venu parfois de loin, a répondu à l’appel, jouant le jeu et reprenant en chœurs ses titres phares lorsque, abus de Calva* peut-être, les paroles ne daignent pas revenir à la mémoire de l’artiste. La set-list nous entraine tantôt dans des rocks endiablés, tantôt dans des moments d’émotions intenses – notamment avec Les yeux de ma mère, en solo avec le pianiste, savouré presque religieusement par le public. A noter, la présence d’une chanteuse, associant à la voix du rockeur, une touche d’Orient : un délectable mélange qui, lui, se consomme sans modération !!
Vient ensuite le groupe PADAM, pour clore ce vendredi soir. Fiers de passer après un grand « Monsieur du Rock » comme ARNO, ils nous proposent un set rythmé et dansant. Le contre-bassiste n’hésite pas à jouer l’acrobate avec son instrument pour le plus grand bonheur du public : ça swingue ! De quoi nous redonner un p’tit coup de pêche avant d’aller reprendre des forces pour le lendemain.
On se retrouve le samedi soir pour la deuxième partie de ce festival, avec un public plus jeune. SUGAR PLUM FAIRY débute cette soirée en proposant ses titres pop, mélancoliques, hypnotiques et aériens. Les Tourangeaux ont su capté l’attention dès les premières mesures de leur set.
REVOLVER prendra la suite des opérations. Forts de leur titre phare Get around Town, ils ont déchainé la foule, venue en masse. Ce définissant comme « Pop de chambre », ils ont su sortir de leur antre pour partager un moment de complicité et de liesse.
Puis vient le set des WANKIN’ NOODLES, tout en intensité. Avec leur rock’n roll attitude, ils envoient la sauce ! Régis, le chanteur, se fera même plaisir avec un slam. Jouant leur rôle mytho à fond, leur mot d’ordre sera Lécher nos bottes. Et le public ne se fera pas prier pour répondre à la demande.
Le jeune public désertera progressivement le site (il se fait tard…) pour laisser place aux inconditionnels de l’electrorock punk funk de PONI HOAX. Ces derniers clôtureront en beauté ce festival. Se faisant plaisir et répondant favorablement aux demandes du public, ils n’hésiteront pas à jouer Antibodies et Budapest. Le public est certes moins dense mais les échanges sont présents.
A noter, les changements de scènes remplis par l’univers de mix hip hop funk de DJ ZONK, qui aura troqué son légendaire costume de crustacé, contre une tenue plus légère et décontractée.
(* à consommer avec modération)
Quelques photos :
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