Un décor imaginaire pour une légende japonaise au Triangle

Le plateau du Triangle reçoit, dans le cadre du festival international Mettre en scène, la chorégraphe Kaori Ito pour sa pièce Noctiluque.

Noctiluque, vient du latin noctilucus, qui luit pendant la nuit. C’est un organisme planctonique marin responsable du phénomène « d’eaux rouges »…
Noctiluque c’est aussi le nom d’un nuage qui plane très haut dans le ciel, à la limite de l’espace, mince, tenu, luisant…

Ce nom représente déjà parfaitement l’ambiance de cette pièce… une invitation au voyage, au rêve, à l’imaginaire, à l’aérien, au sang, à l’amour…

La pièce débute, la scène est sombre. Deux lanternes rouges se déplacent… en référence à cette organisme marin ! qui sait… Puis le chant de l’un de ces êtres imaginaires nous envoûte, passerelle pour l’entrée dans ce monde fantastique.

Le décor s’illumine… ambiance chaude, rouge, tamisée… du made in Philippe Decouflé*, qui a participé à la mise en scène.

Sous nos yeux, les quatre danseurs deviennent acrobates, danseurs, comédiens, contorsionnistes… Le spectateur est plongé dans une incroyable histoire d’esprits, d’amour, de mort…

Pour sa pièce, la chorégraphe Kaori Ito s’inspire d’un conte fantastique et d’une légende japonaise… des références à l’univers manga font d’ailleurs leur apparition : simulation de combat, pétales de fleurs qui s’envolent pour symboliser la mort… Le rendu est magique, magnifique.

Et quelle incroyable performance de la jeune danseuse Kaori Ito

Représentation Vendredi 14 novembre à 21h et samedi 15 novembre à 16h sur le plateau du Triangle.

Retrouvez la programmation du festival et nos chroniques.

*Nous avions notamment rencontré Philippe Découflé lors du festival Art Rock pour son spectacle « Coeurs croisés« .

Laisser un commentaire

* Champs obligatoires