La Bible de tout festivalier des Trans qui se respecte, c’est la base de données du Jeu de l’Ouïe. Parce que non seulement les Transmusicales t’abreuvent de décibels pendant 5 jours, mais elles t’offrent aussi la possibilité d’en apprendre un peu plus sur les courants musicaux… Alors, ouvre grand tes oreilles et tes neurones, et viens aux Champs Libres !

Comment ça se passe ?

Le concept du Jeu de l’Ouïe pendant le festival est plutôt simple : confortablement installé dans la salle de conférence Hubert Curien, tu pourras, toi le festivalier des Transmusicales,  profiter d’une heure de conférence, invitation à porter un autre regard sur les parcours d’artistes et leur création musicale, puis d’un concert assuré par un groupe ou un artiste programmé durant le week-end et dont la musique vient d’être évoquée.

Deuxième  round : vendredi à 14h00

Le « vintage », entre glamour et nostalgie : une Conférence  de Jérôme  Rousseaux, suivie d’un concert de Nick Waterhouse, jeune californien qui redonne vie et modernité aux sonorités rhythm’n’blues, soul ou rock des 1950’s. De quoi bien entamer cette deuxième journée de festival…

Dans le domaine musical, le terme « vintage » désigne un phénomène qui s’amplifie et qui décrit autant une couleur sonore authentique – pouvant remonter jusqu’au début du XXe siècle -, que sa reproduction par des artistes plus jeunes. Au fil de cette conférence, tu verras, toi le festivalier avide de connaissances, que cette approche se retrouve dans de nombreux genres musicaux, du blues au rap en passant par la chanson, le jazz, le folk, le rhythm’n’blues et la soul, sans oublier le rock, ses sous-familles et ses marges expérimentales. Une vraie révision en bonne et dûe forme !

Puis, Jérôme Rousseaux te montrera que le «vintage» a aussi à voir avec des époques précises, le plus souvent celles des pionniers de telle ou telle esthétique, et la recherche d’un style et d’un son particuliers. Il te prouvera au final qu’au-delà des modes, des influences et des syndromes d’identification, le «vintage» s’inscrit dans l’évolution naturelle des musiques d’aujourd’hui et participe à leur renouvellement.

Nick Waterhouse, c’est qui ? c’est quoi ?

Voilà le pedigree du groupe, disponible sur le site des Trans :

 » Ce jeune californien est parvenu à redonner une seconde vie et une véritable modernité aux antiques sonorités rhythm’n’blues, soul ou rock des années 1950  » : Après avoir enregistré et publié un premier titre à compte d’auteur (Some Place, 2010) comme d’autres lancent une bouteille à la mer, Nick Waterhouse a rapidement attiré l’attention de nombreux labels. Pourtant, qui pourrait bien croire en découvrant Time’s All Gone (2012), son premier album, qu’il s’agit des grands débuts d’un “blanc bec” tout juste âgé de 25 ans ? Avec une sobriété et une précision admirables, ce jeune californien est pourtant parvenu à redonner une seconde vie et une véritable modernité aux antiques sonorités rhythm’n’blues, soul ou rock des années 1950, un peu comme si dans ses veines coulaient les sangs mêlés d’Aretha Franklin et Buddy Holly. Un magnifique anachronisme.

En savoir plus sur Nick Waterhouse

Nick Waterhouse, tu l’auras peut-être vu jeudi (hier donc !) dans le Hall 3 entre 22h45 et 23h45. Sinon, il te reste une chance de le voir en concert aujourd’hui du coup. On dit merci qui ????

____________________________

Infos pratiques

Les conférences-concerts sont en accès libre. Toutefois, la réservation est fortement conseillée…

Les Champs Libres
10 cours des Alliés
35000 RENNES
02 23 40 66 00
http://www.leschampslibres.fr/

Pour aller plus loin

Le site du Jeu de l’Ouïe : www.jeudelouie.com

La Base de Données des 34èmes Trans Musicales

Toutes les Bases de Données des Trans Musicales depuis 2005

Tous les dossiers d’accompagnement des conférences-concerts depuis 2006 : cycle « décryptage des musiques actuelles » et cycle « décryptage du rock »