À la Poterie, trois petits tours et puis revient… le passage en force de la municipalité !

Nos élu·es le répètent à chaque occasion, comme si radoter mille fois un argument pouvait le transformer en une vérité absolue. Pour accueillir le plus d’habitant·es possible tout en luttant contre l’étalement urbain, la densification serait LA solution. « Soit on s’étale, soit on s’élève. », réaffirme dans la presse l’adjoint chargé de l’urbanisme, Marc Hervé.source Pour rappel, Rennes s’est donné pour objectif de construire 1 500 logements par an.source
Sauf que, qui dit densification, dit raréfaction des emplacements disponibles. Et comme pour Stéphane, tout ce qui est rare est cher (Stéphane Eicher, vous l’avez ? NDLR). Les promoteurs érigent des immeubles de plus en plus hauts afin de rentabiliser au maximum l’espace chèrement acquis et ainsi s’octroyer un joli bénéfice. Pourtant, tous ces nouveaux projets bousculent et fragilisent la vie des quartiers à l’équilibre parfois fragile : saturation du stationnement, congestion du trafic routier, manque d’équipements, perte d’ensoleillement etc. Ajoutez à ces griefs une absence totale de concertation et une hauteur démesurée par rapport à l’existant, clairement, ils font l’unanimité contre eux (cf. voir le nombre de pétitions en cours, NDLR). Mais la résistance s’organise et parfois… bonne surprise, la lutte paie ou tout du moins fait bouger les (sky)lignes.
En effet, dans le quartier La Poterie, alors que le nouveau siège social du bailleur Aiguillon se confronte depuis plus de deux ans à une saine contestation citoyenne regroupée au sein du collectif Nanssa (Non Au Nouveau Site du Siège d’Aiguillon), la municipalité a annoncé dans la presse que le plus haut des 4 bâtiments sera abaissé de cinq étages source. Tout est bien qui finit bien ? Hélas, non ! Bien au contraire ! Désormais mis devant le fait accompli, le collectif est pris au piège. Soit il accepte cette décision prise une nouvelle fois sans débat et qui ne lui convient pas ; soit il repart au combat au risque de passer pour une organisation composée de jusqu’au-boutistes. Vous la voyez l’arnaque ? Petit retour en arrière…

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[1] C’est l’histoire d’une boulette…

La « Tour Aiguillon », c’est d’abord et avant tout l’histoire d’une boulette commise par la municipalité, aussi énorme que le succès rencontré par Diam’s avec son titre éponyme. Alors qu’en 2018, Rennes lance son enquête publique sur les évolutions du plan local d’urbanisme (PLU), les premiers documents ne présentent aucun projet supérieur à 6 étages (R+6).source Pas de quoi inquiéter les riverain·es, l’existant stagne autour de (R+4). Mais quelques mois plus tard, c’est la douche froide. La poterie a cessé de rire. « Fin 2018, nous avons découvert avec beaucoup d’inquiétudes le projet du futur siège social d’Aiguillon Construction qui comprenait, en plus de trois bâtiments annexes, la construction d’une tour de 17 étages. Le fait d’être mis devant le fait accompli et d’avoir été berné par un PLU mensonger ont déclenché l’hostilité au projet. », se remémore Françoise, membre du collectif Nanssa.

PLU de Rennes juin/juillet 2018

Confirmé par le Mensuel de Rennes, les services municipaux ont bel et bien oublié d’inscrire un 7 derrière le (R+1). La boulette. Le bâtiment en lieu et place se transforme en une tour de 50 mètres. « Nous estimons que le PLU désormais en vigueur n’est pas conforme, puisqu’il y a eu un défaut d’informations. S’il avait été clairement établi qu’une tour allait être érigée sur cette parcelle, tout le monde l’aurait contestée. » L’erreur est humaine, mais bizarrement, elle profite toujours aux mêmes. (La décision de justice au sujet de la contestation du PLU sera rendue normalement au premier semestre, NDLR).

Après de nombreuses mobilisations, une pétition ayant réunie plus de 1000 signatures et une prise de parole pendant un conseil municipal, la maire de Rennes concède à recevoir une délégation en novembre 2019 et leur affirme qu’elle ne s’opposera pas au projet. source  « Le projet, tel qu’il a été défini par Aiguillon et le groupe Lamotte, est conforme aux règlements d’urbanisme. », explique-t-elle. Malgré une promesse d’organiser des réunions publiques pour revoir en profondeur les plans, la municipalité n’a, depuis, plus donné signe de vie. « Nous n’avons eu aucune nouvelle des élu·es, trop occupé·es sans doute à ériger d’autres tours dans d’autres quartiers. », réplique amèrement Françoise.

Ce n’est que vers la fin de l’année dernière qu’Aiguillon Construction revient à la charge en invitant l’ensemble des copropriétés à une réunion. Françoise déchante rapidement : « sans aucune explication, la réunion a été annulée. Cela nous a mis la puce à l’oreille, quelque chose se tramait. »

[2] Passage en force : 1 – Concertation : 0

Françoise et ses camarades avaient raison de se méfier, car peu de temps après ce faux-départ, c’est au tour de Marc Hervé de faire sonner les notifications des boîtes mail. Ding-dong, vous·avez·un·nouveau·message. Un courriel les informe que la tour ne fera plus que 12 étages. « On lui a alors répondu que cette nouvelle hauteur sortait de nulle part, qu’elle ne faisait pas suite à une concertation avec les habitant·es. D’où sort cette décision prise de manière unilatérale ? Pourquoi 12 ? Et pourquoi pas 13 ou 10 ? », s’étonne Françoise. Les mauvaises habitudes ont la vie dure chez les socialistes. Leur demander de s’en débarrasser « revient à faire de la transition numérique avec un Minitel. Ça risque de prendre du temps(1)», comme dirait l’autre.

Cinq étages en moins, ça a le goût de la victoire en apparence. Mais en apparence seulement, les faits sont trompeurs. L’astuce est connue et singe ces pratiques commerciales qui gonflent les prix avant l’ouverture des soldes donnant faussement l’impression de faire de bonnes affaires. Cette technique se retrouve un peu partout dans Rennes. En voici quelques exemples :

  • Avenue Monseigneur-Mouezy, le projet initial affichait une tour de 16 étages → résultat final : elle n’est que de 6 étages. source
  • Boulevard Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, le projet initial affichait une tour de 14 étages → résultat final : elle n’est que de 10 étages. source
  • ZAC Haut-Sancé, le projet initial prévoyait une tour de 16 étages → résultat final : elle n’est que de 9 étages. source

La commission du PLUi préconise pourtant de partir de l’existant pour monter graduellement. « Un quartier se doit d’être cohérent sur sa densité, ses formes urbaines, le respect de son patrimoine. », rappelle l’ancienne élue LR Amélie Dhalluin. Or, La Poterie étant historiquement un quartier constitué de petits collectifs de quatre étages, soit environ quinze mètres source, qui peut sérieusement affirmer, les yeux dans les yeux, qu’un immeuble trois fois plus grand que les autres, s’intègre bien au paysage environnant ?

[3] L’immobilier n’a jamais été aussi cher depuis que Rennes se « bétonise »

Le renouvellement urbain est nécessaire. Personne ne le conteste. Mais quelle en est sa limite ? Peut-on imaginer que toute prochaine maison rasée se métamorphose en immeuble de standing ? « Le patrimoine immobilier existant est systématiquement détruit pour construire des immeubles, sans réflexion urbanistique globale, dénonce Ana Sohier, ancienne élue UDB. Dès lors, ceux qui s’opposent à la bétonisation et à la densification verticale sont accusés de favoriser l’étalement urbain et la pénurie de logements et, consécutivement, l’augmentation du coût des loyers et la ségrégation spatiale des individus en fonction de leurs revenus. » Sauf que les chiffres sont têtus.

Le marché du neuf a été extrêmement dynamique à partir de 2017, mais surtout en 2018 et 2019.source Durant ces trois années, la ville de Rennes a enregistré des volumes particulièrement importants en matière de livraisons. source « La ville a été l’objet d’un volume de constructions qui va bien au-delà des objectifs du programme de l’habitat. Ce dernier prévoyait : 1 200 logements par an entre 2015 et 2017. Et 1 500 entre 2018 et 2020. C’est 1 700 logements qui ont été réalisés en 2016, 2 500 en 2017 et 2019, 2 800 logements en 2018 ! Le niveau de construction a explosé. D’où le sentiment légitime d’un certain nombre d’habitants : on en fait trop. », précise Henri-Noël Ruiz, ex-directeur de l’Agence d’urbanisme de Rennes (Audiar).source Malgré ce rythme effréné, les prix de l’immobilier à Rennes ne sont plus en constante augmentation, non. Ils explosent littéralement ! « En centre-ville de Rennes, par exemple, le prix d’un appartement a bondi de 60 % en dix ans. », note le journaliste Olivier Berrezai. source

[4] Le « Vivre ensemble », c’est beau comme un slogan publicitaire

« Nous ne sommes pas contre l’accueil de nouveaux voisins. », martèle Françoise. D’ailleurs, La Poterie est largement mis à contribution puisqu’un millier de logements supplémentaires sortira de terre dans deux ans.source Accueillir, oui, mais dans les meilleures conditions possibles. « Nous avons jeté notre dévolu sur ce quartier pour ses collectifs à taille humaine, sa place centrale et ses commerces de proximité, ses alentours verdoyants, précise Françoise. Nous le revendiquons et souhaitons que cela perdure à l’avenir. » Prendre soin des gens, des lieux, des choses et du vivant source, c’est aussi ce que prône Thierry Paquot, philosophe de l’urbain. Venu plusieurs fois à Rennes évoquer ce sujet (Champs-libres en 2015 source, Rennes métropole en 2017 source, NDLR), il explique que les villes doivent entrer dans l’âge post-béton et que de nouvelles manières de « faire cité » doivent être inventées afin de contrer les dégâts de l’« urbanisme », cette manière occidentale et masculine de fabriquer la ville productiviste source.

Ici, le « vivre ensemble » n’est pas qu’un simple slogan apposé sur des affiches publicitaires dans le métro parisien pour draguer les CSP++, mais bel et bien un choix, un mode de vie. Néanmoins, l’objectif assumé par la municipalité de construire au minimum 1 500 nouveaux logements par an s’avère incompatible avec la préservation de cette qualité de vie à la rennaise. « Notre collectif ne cesse d’alerter sur les contraintes à venir : le risque du bruit, la congestion du trafic routier, la saturation inévitable du stationnement, des équipements (médecins, écoles…) » Sans oublier que pour garantir une vue imprenable sur le parc des Hautes-Ourmes que seules quelques privilégié·es pourront s’offrir, la « Tour Aiguillon » plongera des dizaines d’habitations dans la pénombre en plein hiver. « À Rennes, le soleil est en passe de devenir un produit de luxe », observe tristement Françoise.

Ce constat amer est largement partagé par les rennais·es. En se promenant dans le quartier, à quelques mètres de là seulement, rue de Vern, les mêmes griefs se font entendre. « En matière d’urbanisme, Rennes fut longtemps un modèle vertueux de mixité. Engagée depuis une dizaine d’années dans une spirale de bétonisation qui prospère sur l’autel des défiscalisations immobilières, elle devient un contre-exemple. Nous ne voulons pas d’une ville qui tourne le dos à son histoire, perd son âme, renonce à toute idée de beauté et d’équilibre écologique, et se condamne à l’asphyxie. » 

On vous encourage à visionner les simulations des ombres portées (simulation au 15 jan.  au 15 nov. au 21 déc. ) On observe clairement que des habitations des rues Léon Grimaut, du Clos Simon et Abbé Henri Grégoire sont impactées.

Afin de décrypter les positions des un·es et des autres et de faire entendre leurs revendications, les membres du collectif n’ont pas rechigné à la tâche pour se former, s’informer, et se documenter (comprendre un PLU, un PLUi, utiliser des logiciels d’architectes, de simulations, lire un permis de construire, apprendre des villes voisines et même au-delà…). Reconnaissons-le, la densification a permis une prise de conscience et la réappropriation par les habitant·es d’un sujet souvent confisqué par une caste. Les promoteurs sont rapidement déstabilisés quand des contre-arguments sont avancés. Ça bafouille, ça peste, ça perd vite le fil d’un discours bien rodé… Nous avons pu le constater lors des rares réunions publiques. Et l’argument principal avancé par les opposant·es est qu’une autre voie est possible. Sur une surface à peine plus grande, il est possible de construire autant de logements en petits collectifs et maisons mitoyennes, qu’un grand immeuble avec un espace vierge autour. La rénovation du square de l’Europe, porté aussi par Aiguillon Construction, qui remplace 16 maisons par de petits immeubles de deux et quatre étages est un exemple à suivre.source 

[5] Kamoulox politique

En l’absence d’élu·es PG/LFI source au conseil municipal, beaucoup espéraient un soutien franc et massif des écologistes. Celui-ci ne viendra pas. Pratiquant le fameux « en même temps » pourtant réservé aux macronistes, Matthieu Theurier n’hésite pas à réaffirmer dans Ouest-France son attachement à une « ville haussmannienne de trois à huit étages » tout en se satisfaisant d’un douze étages. source Le problème des déclarations d’intention, même si elles sont bien écrites et bien formulées, est qu’elles restent parfois à l’état d’intention. Qu’on se le dise, le temps du « c’est mieux que rien » est révolu.

À l’inverse, l’opposition se frotte les mains et s’engouffre dans la brèche, ou plutôt la faille…  Pourquoi s’en priver ? « Quand on vit dans un quartier et qu’une maison est détruite pour construire un immeuble, on est tenté de dire que l’on assiste à une surdensification. », annonce Olivier Dulucq, remplaçant de dernière minute d’Hind Saoud, la démissionnaire la plus rapide de l’Ouest (72 heures seulement après son élection de conseillère municipale, NDLR source). Et de poursuivre : « Rennes, devenue la ville aux 100 grues, est en surchauffe, s’enlaidit, se congestionne, le confinement s’avère invivable à l’ombre de tours […] Construire, construire et construire, quoi qu’il en coûte ». source Son collègue Henri-Noël Ruiz en rajoute une couche : « La hauteur n’est pas la meilleure et la seule réponse pour densifier la ville. D’autres formes urbaines permettent une meilleure insertion urbaine tout en continuant à densifier […] Il faut porter plus d’attention au patrimoine de proximité. Les belles maisons disparaissent les unes après les autres. À la place, des immeubles sans charme poussent comme des champignons. » source

Véritable conviction ou magouille politicienne ? Carole Gandon y va de son refrain pour amadouer celles et ceux qui n’en peuvent plus de voir tout ce béton qui coule à flots. « La hauteur des tours peut se justifier dans un environnement propice où elle ne crée pas d’externalités négatives. Sur le projet Aiguillon, la ville a modifié le PLU pour s’adapter à la proposition de ce bailleur. Après avoir expliqué que c’était un bon projet, qu’il fallait le garder en l’état… on finit par le redimensionner sous la pression. Il y a clairement une problématique de vision et de méthode… »

[6] Nanssa, laisse pas béton !

Face aux critiques en cascade, Nathalie Appéré fait le dos rond et dégaine sa carte maitresse avec la « Charte de la construction et de la citoyenneté ». Cette dernière, rédigée avec la participation d’un jury citoyen, a pour ambition de mieux associer les riverain·es dans la conception des projets de construction d’initiative privée. Une démarche somme toute insuffisante aux yeux de Françoise. « Le règlement interdit à toute personne appartenant à un collectif de défense de devenir juré. On en connaît plusieurs qui ont tenté de s’inscrire, mais elles se sont toutes fait recaler. Grâce aux feuilles d’émargement remplies lors des réunions publiques, aux mails personnels utilisés lors des échanges avec les élu·es, la ville a sa ʺliste noireʺ. Dommage, nous avions des propositions à faire… », soupire-t-elle, légèrement désabusée.

La municipalité souhaite-t-elle éviter tout conflit d’intérêts ? L’argument ne tient pas puisque cette dernière est elle-même au cœur du conflit. Priscilla Zamord, ancienne tête de liste Choisir l’écologie pour Rennes aux municipales, pointait du doigt cet état de fait : « La complication à Rennes s’appelle le Parti socialiste. » source Secondement, comment expliquer que des ateliers aient été organisés en présence de représentants de l’Ordre des architectes, de la Fédération des promoteurs de l’immobilier, ou de la Fédération française du bâtiment et la Chambre des notaires ? Ce petit entre-soi urbanistiquo-bourgeois, qui ne témoigne pas d’une grande estime pour les élu·es(2)(3) a ainsi pu délivrer en toute tranquillité et selon son propre paradigme les enjeux de l’aménagement d’une ville comme Rennes. Françoise fulmine : « Le tirage au sort reste déjà opaque, mais ce qui me choque le plus, c’est que le jury ne partira pas d’une feuille blanche. Il ne s’agit donc pas d’une démarche participative citoyenne avec un libre arbitre et une libre parole. Et nous le dénonçons fortement… ». Bref, quand elle n’est pas entendue, la parole des habitant·es est édulcorée, minimisée, ou transformée.

Bastion socialiste, la ville a été gouvernée sans discontinuer par des coalitions de gauche menées par le PS depuis les élections de 1977. Priscilla Zamord avait raison. « Les clefs de la ville sont confisquées par un petit groupe de personnes, toujours les mêmes… ». Le combat citoyen semble donc inégal. Le pot de terre contre le pot de fer, la Poterie contre la Mairie. Et rira bien qui rira le dernier. Toutefois, ne rien tenter serait encore plus mortifère. « C’est aux habitant·es de se bouger. Sans mobilisation aujourd’hui, collective, individuelle, il sera trop tard pour revenir en arrière. », termine Françoise, motivée à poursuivre son combat jusqu’au bout. Son optimisme, contagieux, est rassurant au vu du long chemin qu’il reste à parcourir. Malgré l’heure et demie passée à discuter non-stop, nous n’avons même pas eu le temps d’évoquer l’aspect esthétique et qualitatif de ces nouveaux bâtiments. Homogène, monolithique, greenwashing, malfaçons… n’en jetez plus, la coupe est pleine. Affaire à suivre !

En France, le plan local d’urbanisme (PLU), ou le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI), est le principal document de planification de l’urbanisme au niveau communal (PLU) ou intercommunal (PLUI). Il remplace le plan d’occupation des sols (POS) depuis la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite « loi SRU ». Plus simplement, c’est un projet global d’aménagement de la commune (PLU) ou des communes (PLUI) dans un souci de respect du développement durable dans le cadre du projet d’aménagement et de développement durable (PADD), tout en respectant les politiques d’urbanisme, d’habitat et de déplacements urbains.

 


(1) Lors d’un meeting de fin de campagne à 8 jours du scrutin du 1er tour des municipales, Matthieu Theurier a invité les citoyens à convaincre les indécis avant de tacler. « Faire la transition écologique avec le Parti socialiste à la tête de la mairie cela revient à faire de la transition numérique avec un Minitel. Ça risque de prendre du temps. Mais nous n’avons plus de temps…. Il nous reste une semaine pour convaincre… Rennes va devenir la première ville écologiste de Bretagne. On va le faire ! » source

(2) Xavier Gonzalez du cabinet Brenac & Gonzalez, associé au projet Aiguillon estime que ces derniers ont souvent du mal à lire les plans source

(3) Les promoteurs n’hésitent plus à menacer certaines collectivités, comme Rennes, d’actions en justice pour dénoncer des exigences « trop excessives » encadrant la construction source, NDLR ),

La Page du COLLECTIF NANSSA

« Trop haut », le projet Aiguillon fait débat !

 

1 commentaire sur “À la Poterie, trois petits tours et puis revient… le passage en force de la municipalité !

  1. RUIZ

    Excellent article. Bravo, tout est dit clairement. Ce collectif mérite tout notre soutien. Et j’insiste, on peut très souvent faire autant de logements sans consommer davantage de foncier naturel et agricole en dehors des limites de la ville, et avec une meilleure insertion urbaine. De plus la question d’équilibre financier mise en avant par la ville ne tient pas vraiment: on reproduit ce qui s’est passé dans les années 60 70, construire vite a l’économie (les fameux chemins de grue..) et devoir financer les unes après les autres des opérations de rénovation urbaine d’où un bilan catastrophique à moyen terme. Bien à vous

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