The Gaslight Anthem, à la conquête de la France

Probable sensation pour les années à venir, les quatre Gaslight Anthem posaient leurs amplis vintage Vox ou Fender au dessus de la boue normande, hier soir, sur la scène d’Art Sonic à Briouze. Croisé dans l’après-midi, les deux pieds élégamment protégés de sacs plastique (« ce sont mes seuls pompes pour la tournée, je veux pas les mouiller » ), le batteur, Beny, a partagé le café avec nous, bien à l’abri de l’interminable averse.
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Régulièrement présentés comme un groupe de Rock intégrant à leur son des influences très variées, ils éprouvent eux-mêmes des difficultés à définir leur musique: « Je crois qu’on peut pas vraiment appeler notre musique. On parle de Soul, Punk, RocknRoll, Blues, parce que nos influences viennent de nombreux endroits différents. Nos plus grosses influences pourraient être Springsteen, the Clash, the Cure, the Replacements, ou Tom Petty, Otis Redding, Wilson Picket… C’est pour ça que quand on nous demande ce qu’on fait on dit juste qu’on fait du Rock’n’Roll ».

Et à l’écoute de leur set, un peu plus tard dans la nuit, on ne peut que lui donner raison. C’est efficace, accrocheur à l’oreille; des équivalents, parmi les groupes de la scène US? « Je ne dirais pas qu’on fait partie d’une scène, d’un ensemble de groupes totalement à part. Mais je peux dire que je jouerais facilement avec les groupes dont tu parles, Nada Surf, Offspring…on a même joué avec Cage the Elephant. ».

A l’écoute de leurs compos, effectivement dégainées avec la fureur du Clash, on se demande pourquoi ils font pas plus de bruit en France. « On peut pas espérer avoir du succès ici sans un minimum de concerts. C’est notre troisième date en France, après Paris et Toulouse. On a eu un succès qu’on attendait pas aux US avec notre album, maintenant on essaie de rencontrer les gens d’ici, du Royaume-uni, d’Allemagne. »

 

L’interview de Beny (The Gaslight Anthem) :


 

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