[Histoire] : Au 23 de la rue d’Inkermann, on feignait d’oublier la guerre d’Espagne…

Nous sommes en 1937. Quartier Arsenal-Redon... Le long de la rue d’Inkermann, il n’est pas rare d’entendre des injonctions dans la langue de Miguel Hernández. Et pour cause ! Au numéro 23, la vieille bâtisse est réquisitionnée par la préfecture d’Ille-et-Vilaine pour héberger une centaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, qui ont fui l’Espagne alors en pleine guerre civile. Poussées sur les routes de l’exil, elles font parties de la première vague de réfugié·e·s accueillie  dans notre département avant la terrible ′Retirada′ de 1939. Ainsi et dès que le temps le permet, les enfants ne se privent pas pour aller jouer dehors dans le jardin. Crier, courir, se défouler sont des étapes bien utiles pour essayer de retrouver un semblant d’innocence malgré les horreurs vécues et perpétrées par les adultes de l’autre côté des Pyrénées . Retour sur une histoire trop peu connue.

Spectacle chorégraphié de Patrick Le Doaré à Vitré

Le Pays où l’on ne meurt jamais… Au première abord nous en rêverions tous… Plus de notion de temps qui passe, nous pourrions faire tellement de choses… Mais finalement, n’est-ce pas parce que nous avons peu de temps que nous ne nous ennuyons pas… est-ce que l’éternité n’est pas un lieu où malgré ce que nous pourrions penser il ne fait pas bon vivre…