Silie Hebdo : Si pour la Saint Valentin, Carla décide d’offrir un cabot à Nicolas, il l’appellera Olivier


Les Inrockuptibles titrent cette semaine : « A quoi sert Besancenot ?».

Il doit y avoir une erreur. Remarquez c’est peut-être une coquille, un « o » malencontreusement glissé entre un « u » et un « i ». Il est évident que la pertinence journalistique qui caractérise cet hebdomadaire parisien branchouillard incline à titrer ainsi: A qui sert Besancenot ?

A Sarkozy évidemment.
Grace à notre facteur préféré, notre président est là pour longtemps. En refusant toute alliance ou accord avec un parti de gouvernement, il repousse aux calendes grecques l’alternance. Le nullissime P.S est le principal responsable, nous sommes d’accord. Cependant, le contexte de crise mène inévitablement à un renforcement des extrêmes.

Et si Besancenot, qui n’est qu’un « simple » porte-parole, avait l’intelligence de s’ouvrir à tout le peuple de gauche, il gagnerait le jackpot, le casino et les putes qui vont avec.
Mais Olivier est pour le rassemblement de toutes les personnes qui sont d’accord avec lui. C’est pas mal, ça évite les débats. L’idée même de construire, de se confronter à la réalité du pouvoir, ne l’intéresse pas. Il n’est pas pour, il est contre, il est anti.

Sarkozy est ravi, il peut continuer sa politique de casse social. Et même si il s’effondre dans les sondages, il n’y a aucune alternative. N’oubliez jamais que dans l’Histoire de la gauche extrême, communistes compris, l’ennemi n’est pas la droite ou l’extrême droite mais les socio traîtres et je ne parle pas d’Eric Besson.

Si pour la Saint Valentin, Carla décide d’offrir un cabot à Nicolas. Il l’appellera Olivier. Il gueule mais il n’est pas dangereux.

Silie

2 commentaires sur “Silie Hebdo : Si pour la Saint Valentin, Carla décide d’offrir un cabot à Nicolas, il l’appellera Olivier

  1. seb

    Ola Sili,

    D’autres avant Besancenot ont été critique avant de ce rallier à la politique politicienne et aujourd’hui ces anciens militants se fondent au milieu des gros bonnets de la politique en courbant l’échine en face de leurs dirigeants.

    Pour avancer il faut savoir dénoncer.

    L’anticapitaliste dénoncé par Besançenot (et d’autres) depuis bien longtemps est le plus bel exemple qu’il a raison et la crise actuelle nous le démontre….

    Il a peut être tort de ne pas plus proposer mais cela est souvent plus efficace pour faire avancer le schmilblick. Les syndicats, des ong tel Greenpeace sont des groupes qui dénoncent et qui exposent au grand public ce que nous cache les politiques. Et moi je suis de leur côté…

    Je vous remercie (toi Sili et toi Guillaume KENNEDY) de nous faire réagir chaque semaine sur des sujets polémiques fort intéressants !!!!!

    A pluche

    seb

  2. Nul Part Ailleurs

    C’est vrai ça …
    Pourquoi être « anti « , alors que l’on pourrait être « pour » quelque chose.

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