Silie Hebdo : Le marché est un petit con pourri, gâté qui passe ses samedi soir au « Showcase »

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Nous vivons une crise financière comme je les aime, en un mot, salutaire. Un trader se trompe de bouton et hop, le Dow Jones perd 1000 points. Ça doit être ça la fameuse « main invisible » d’Adam Smith. Mais, je ne savais pas qu’elle était aussi maladroite. Rassurez-vous, rassurons-nous, le marché a toujours raison. Il est unique, comme un enfant. Et comme un enfant, il est quelques fois colérique, susceptible et capricieux, voire anxieux. Après sa poussée de fièvre de la semaine dernière, les chefs d’états de la zone Euro en bons parents ont accouru à son chevet:

– « Que se passe-t-il mon chéri? »

– « Y a les grecs qui font rien qu’à m’embêter. Je boude, Na ! Je ne vais plus leur prêter mes jouets. »

– « Ne te fâche pas mon poulet, nous allons les punir mais il faut que tu restes calme. »

– « Sais pas ! Je veux encore du Nutella et des chips et puis la télé dans ma chambre pour regarder « Poké ». »

– « Pokémon ? »

– « Nan ! Le poké avec les cartes et la thune. Refilez–moi deux cents patates tant que j’y pense. »

– « Bien sûr mon chéri, tout de suite. Tu es sûr que tu ne veux rien de plus, un petit fond de garantie du FMI ? »

– « Ben ouais, pourquoi pas, je prends tout. »

Le marché est un petit con pourri gâté qui passe ses samedi soir au « Showcase », à se saouler au Dom Perignon en Jéroboam avec l’argent de ses vieux gâteux.

Il est grand temps de lui mettre une bonne fessée cul nu, à défaut de lui couper la tête.

Silie
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