Saint-Jacques-sur-dançehôle

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FM Belfast

« Il est 20h45 heure locale lorsque les islandais de FM Belfast arrivent sur scène. L’ambiance est à ce moment là au plus calme et la soirée ne demande qu’à commencer.

Chose faite ! Comment expliquer les sonorités du nord, la dynamique collective, les voix excentriques… pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister au concert ?

FM Belfast, on aime – évidemment – ! Leur look déjanté se situe entre I’m Fom Barcelona et Hot Chip, et pour le moins en couleurs.

Quelle joie pour nous de les accueillir pour leur première date en France, rien que cela.

C’est dans un hall qui aurait mérité d’être complet qu’ils ont joué leurs tubes Underwear, Synthia et Tropical. Pour ceux qui ne les connaissaient pas, on a ressenti une grosse surprise collective et générale. Pour nous autres ayant écouté quelques pistes de leur album, on est ravi de les voir sur scène et franchement, ça vaut vraiment le détour !!!

En tout cas, ce que l’on peut regretter, c’est leur passage dans la programmation. On préfère rêver de ce qu’aurait fait ce groupe s’ils étaient passés vers 23h30 par exemple. » C.

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« Terry Lynn et Major Lazer. Trois articles chacun dans la presse musicale estivale. Associés dans l’idée: « ça y’est l’électro taquine le dublate« . D’un côté, Terry « I’m from the street » Lynn, de l’autre, Major « Super Hero » Lazer (Switch et Diplo). Autant vous dire, au transrévélateur, l’un passe, pas l’autre.
Pas de comparaison possible, c’est vrai. D’un côté, deux producteurs aux semelles de vent, de l’autre une ragasseuse présentée flingue dans la main.

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Mais Franchement, on a aimé Terry, noyée sous les basses, luttant contre les beats, mais VRAIE, à l’aise sur la fin, dans le très grand Hall 9. Major Lazer, au contraire, c’est un peu trop toc pour plaire, par ici: gros volume, danseuses symétriques autour des platines, flashes qui brûlent la rétine…
Beaucoup de monde, mais rien de bien excitant sur scène: ces messieurs ont du talent pour produire, pas forcément pour jouer.

J’espère que Melle Lynn fait des émules en Jamaïque: si c’est le cas, les amateurs de riddims dreadlockés ont de beaux jours devant eux, l’électro se diffuse sur l’île. Si Diplo et Switch continuent la scène à grands renforts de tape-l’oreille-et-les-yeux, j’abandonne le dancehall. Merde, c’est vrai, quoi… un peu de sincérité, ça tue pas. » L.

« Le dernier concert du Hall 9 s’avérait excitant et terriblement funky, l’attente fut récompensée avec une prestation d’une efficacité à la hauteur du talent de ce collectif.

Véritable machine à claque, les Sollilaquists of Sound ne passent pas inaperçus avec leur musique endiablée mêlant hip hop, dubstep et afrobeat, la superbe voix d’Alexandrah se combinant à merveille sur le flow de Swamburger.

Les beats efficaces de Divinci ravissent les oreilles et les jambes, les solillaquists nous proposent une musique qui sort des sentiers battus, qui ne s’écorchent pas aux facilités commerciales du hip hop et qui va explorer tous les styles pour nous apporter un son nouveau.

Un set au service d’une musique créative et originale pour ces artistes de Floride qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, ceux-ci en ont profité pour nous extirper le peu de ressources qu’il nous restaient. » M.

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