Mythos 2018 : ça s’écrit T-C-H à l’Aire Libre

Il s’appelle Jean-Pierre Tchaïkowsky et il serait le descendant français du célèbre compositeur russe. La Cie Lumière d’Août, le metteur en scène Alexandre Koutchevsky et les deux comédiens Marina Keltchewsky et Élios Noël cherchent dans Ça s’écrit T-C-H ce qui différencie Jean-Pierre de son illustre ancêtre…

On a eu beau chercher des informations sur cette production sur les grands internets, on n’a rien trouvé ou rien en tout cas qui diffère du Dossier de presse. Or, on n’aime pas faire un copié-collé tout bête de la présentation des spectacles…

Du coup, on s’est replongés dans nos archives ! et miracle, l’un d’entre nous (merci Mr B. !) avait déjà vu ce spectacle-paysage dans le cadre de la sixième édition de Bonus, le festival du Théâtre de Poche à Hédé en août 2017. Vous pouvez donc lire ce que Mr B. a rédigé post-festival :

Pour la pièce Ça s’écrit T-C-H écrite et mise en scène par Alexandre Koutchevsky, la compagnie Lumière d’août nous convie à une ballade théâtrale en sous-bois. Nous suivons donc Marina Keitchewsky et Elios Noël dans divers lieux en extérieur, sans gradin mais avec coussins et tabourets, pour suivre la quête des origines de Jean-Jacques Tchaïkovsky dont le lourd patronyme du célèbre compositeur russe va amener à une savoureuse enquête sur lui-même. Construit sur des dialogues avec le public, sa bouchère ou sa professeure de russe, le voyage existentiel du personnage s’avère très plaisant. On aime d’ailleurs beaucoup l’utilisation faite de l’étonnant espace scénique.

Et puis, vous pourrez aussi lire l’interview que Polistitution, un autre rédacteur d’Alter1fo, a mené sur la genèse de ce spectacle auprès de la Cie Lumière d’août et d’Alexandre Koutchevsky.

Et sinon, voilà le propos de la pièce (en mode copié-collé, on est humblement désolés) :

C’est le genre d’enquête où il n’y a que des coupables mais ils n’iront pas en prison. Ces coupables sont vos ancêtres, tous ceux qui ont conspiré à votre existence. Tous ceux qui ont accompli le geste sexuel, le geste de transmettre un nom et parfois aussi le geste d’amour. Ce sont eux les coupables, et vous le savez avant même d’avoir commencé votre enquête. »

Il s’agit donc d’une enquête, menée par un homme, un Français prénommé Jean-Jacques, qui porte le nom du compositeur russe Tchaïkovsky. Depuis qu’il est né, on peut dire qu’il se sent à l’aise avec pas grand-chose dans le monde, et surtout pas la musique qu’il a apprise enfant et adolescent sans aucun plaisir.

Alors il cherche. Il cherche la cause de son existence si différente de la grande histoire imposée par son patronyme. Reclus dans la campagne bretonne, au plus près de l’humus, bien aidé dans sa quête par la bouchère du bourg et la professeure de russe, il va bien finir par trouver quelque chose.

En bref, vous voulez en savoir plus sur cette proposition ? Soyez curieux, bravez la météo et prenez votre place !

 

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Festival Mythos (du 13 au 22 avril 2018)

Descriptif du spectacle
Où ? Théâtre L’Aire Libre
Quand ? Samedi 21 avril à 19h et dimanche 22 avril à 17h
Tarifs ? Plein tarif : 15€ / Tarif réduit : 12€ / Tarif VIF : 5€ / Tarif Sortir! : 4€

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