Embellies 2014 – Monstromery en interview

Voyez-vous poindre cet énorme nuage épais et sombre ?

MonstomerypanoL’équipe d’alter1fo est unanime sur ce point : les deux soirées du 26 et 27 mars au Jardin Moderne, pour lesquelles le festival des Embellies a donné carte blanche à Laetitia Shériff seront magnifiques. Parmi la pléthore de raisons qui permettront à notre impérieuse prédiction d’immanquablement se vérifier, il y aura la présence mercredi 26 mars de Monstromery. Cette échappée sonique de Benjamin Ledauphin, des insaisissables Montgomery, devrait ravir les amateurs d’aventures musicales atypiques. Petite présentation de ce tout jeune projet par le monsieur.

MonstomeryAlter1fo : Quand et de quelles envies est né le projet Monstromery ?

Benjamin Ledauphin : l’été dernier. De la simple envie d’écrire de nouvelles choses. J’ai contacté le manager de Montgomery, Richard Gauvin, qui est le programmateur des Rockomotives de Vendôme et je lui ai proposé un concert d’ambiance, de passage … Je voulais surtout ne pas être sur scène. C’est l’idée que les gens entendent mais ne voient pas forcément d’où le son provient, s’arrêtent ou pas. J’ai donc fini sur un toit à l’ouverture des portes du festival alors que la nuit tombait.

Le nom Monstromery, c’est pour montrer que tu voulais faire sortir la bête tapie dans Montgomery ?

Oui en quelque sorte. Quelque chose de plus radical et instinctif. C’est une continuité de Montgomery au final. La suite

Les morceaux de Montgomery sont très variés et plutôt narratifs. Ils nous semblent fonctionner un peu comme des histoires autonomes et très cinématographiques. A quels films pourrait correspondre la musique de Monstromery ?

Je n’en ai aucune idée. Pour l’instant ce n’est qu’un énorme nuage épais et sombre… Si cette image peut vous faire penser à un film alors c’est celui là.

Le projet est présenté comme ayant des accents « noise ». Quels groupes « bruyants » font partie de tes références ?

Pas vraiment Noise … S’il y a des choses que j’ai pas mal écoutées ces derniers temps et qui m’inspirent je pourrais parler de Liars, Beak et le projet Drokk, Disco Doom, pas mal de Bandes Originales de John Carpenter et celle de Blade Runner, kuedo… Des trucs mélodiques en général mais toujours assez contemplatifs.

Tu joues dans la première des deux soirées « carte blanche » de Laetitia Shériff. Comment ça s’est fait et quelles affinités partages-tu avec cette artiste ?

C’est d’abord une musique que j’aime et que j’identifie immédiatement. Une voix. C’est aussi une amie qui a suivi Montgomery et avec qui on a parfois eu la chance de partager des instants musicaux inoubliables. Je suis très touché de participer à cette carte Blanche car c’est pour elle, le début d’un nouveau chapitre.

Qu’est ce que ça t’apporte (ou t’enlève) de jouer seul sur scène ?

C’est une bonne expérience car c’est une bonne mise en danger mais ça m’enlève énormément… Je préfère la musique découlant d’une émulation. Je préfère quand elle m’échappe et qu’elle appartient à un collectif. Ainsi, elle me fascine et me surprend plus… Question d’habitude et de confiance sans doute. D’ailleurs je ne serais pas seul pour les Embellies.

Quels instruments utiliseras-tu en live ?

Guitare Voix et  une Batterie… Classique.

C’est quoi la suite de l’histoire pour le projet Monstromery et quels sont les projets pour Montgomery ?

Je ne sais pas vraiment, sans doute écrire et enregistrer des titres. Si le besoin est là ça se fera.
Mais pas seul. Nous n’en sommes qu’aux prémices. Pour Montgomery un 45 tours va sortir très prochainement pour le label Thoré single club qui sort une série de dix 45 tours inédit de dix artistes.

Plus d’1fos sur le site des Embellies.

Le facebook de Monstromery.

Ecoutez les deux albums de Montgomery sur Bandcamp.

Retrouvez l’intégralité de nos articles sur les Embellies 2014 dans notre dossier.

1 commentaire sur “Embellies 2014 – Monstromery en interview

  1. rust

    Cool ce blouson

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