Le plan Véhicule vert Bretagne est en route !

C’est aujourd’hui, jeudi 17 février, que le plan Véhicule vert Bretagne est présenté au Conseil communautaire à Rennes. Un plan qui vise au maintien de la filière automobile sur le territoire rennais.

Le plan Véhicule vert Bretagne est en route Deux volets priment dans ce plan, présenté par Gwenaëlle Hamon, vice-présidente de Rennes métropole déléguée au développement économique et à l’emploi. Un volet industriel dont l’objectif serait d’anticiper les évolutions de l’emploi et de faire émerger de nouveaux projets avec une plateforme de matériaux composites. Et un volet sur les usages en faisant de Rennes Métropole une terre d’expérimentation, « un laboratoire grandeur nature ». Plusieurs chantiers sont considérés comme prioritaires : développement d’un réseau d’infrastructure de charges, partenariat avec PSA (site de La Janais) et incitation au véhicule électrique.

Recharger les batteries

« Nous voulons mettre en œuvre les poses d’infrastructure de charges de façon expérimentale dans un premier temps afin d’en tirer les premiers enseignements quant à la localisation et l’efficacité », explique l’élue au développement économique. Concrètement, la ville de Rennes devrait s’équiper de plusieurs bornes dès le printemps. Cinq bornes lentes à deux prises (entre 3 et 4h pour faire le plein) seraient implantées sur les parkings de Chézy, Hoche, Kléber, Vilaine et Gare sud. Seules deux bornes rapides (30 minutes pour 80% du plein) seraient situées sur les parkings Vilaine et Gare sud. Evidemment, le service aura un coût « qui n’est pas encore fixé ». Ce sera le parking qui fixera le prix du dispositif : « Les parkings n’ont pas le droit de vendre de l’électricité. Simplement un espace sur lequel recharger les batteries ». Sachant qu’une voiture électrique a une autonomie de 140 kms environ.

Un laboratoire grandeur nature

Le plan Véhicule vert Bretagne est en route Afin de développer la filière de l’automobile sur le territoire rennais, Rennes métropole ainsi que les autres acteurs du projet (Région, Département, CCI, PSA…) ont choisi de mettre en avant une série d’actions. Parmi elles figurent la volonté d’intégrer les véhicules électriques avec l’acquisition de 6 à 10 véhicules dans le parc du CCAS, de développer l’autopartage à travers une flotte de véhicules électriques ou encore de travailler sur des distances plus longues comme l’axe Rennes/St Malo avec un système de location ou de covoiturage en intégrant des bornes de charges sur le trajet. Présenter ce projet au Conseil communautaire devrait permettre aux élus « de se mettre d’accord sur ce bouquet de projets et de préciser les apports de PSA avec une mise en circulation progressive d’une centaine de véhicules ».

Une partie reste encore incomplète mais sera néanmoins présentée au Conseil : l’incitation aux véhicules électriques. Une partie qui repose pour le moment sur deux axes : « l’incitation des collectivités et des entreprises privées à s’équiper de bornes et le financement de l’ingénierie dans le cadre de projets innovants ». Rennes Métropole devrait investir 2,5 millions d’euros sur trois ans pour le projet Véhicule vert Bretagne.

Alors, à vos moteurs, prêts, roulez (mais roulez légers) !

2 commentaires sur “Le plan Véhicule vert Bretagne est en route !

  1. Manu B

    Des voitures 100% made in japan à 35 000 € pour le Ccas… Pour le social…

    On connaissait le VéloStar à 20 000 € la pièce (17 000 000 € pour 900 vélos).
    Demain nos gestionnaires vont investir dans des voitures électriques à 35 000 € la pièce 100 % made in Japan, des Mitsubishi I miev importées par PSA, pour le personnel du Ccas… (importe l’appel d’offre le choix sera japonais)

    ier il s’offrait un métro à plus d’un milliard d’euros, ils ont choisit Siemens car c’était le plus économique… (Alstom va supprimer 1000 emplois en Europe Eurostar l’a aussi laissé tomber aussi pour Siemens)

    De belles leçons d’économies, nous sont données par nos élites.
    La priorité régionale (je pense à la Bluecar Bolloré) ou nationale (je pense à Heuliez sauvée par la Région de Ségolène Royal) n’est pas apparemment leurs premiers soucis.
    C’est vrai que la crise eux et leur entourage ne la subissent pas trop, leurs revenus qui sont locaux tendraient même à croître depuis 2008, pas de crises pour nos élites…

  2. Manu B

    Des voitures 100% made in japan à 35 000 € pour le Ccas… Pour le social…http://cesson-sevigne.superforum.fr/

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