La Pegatina s’invite à Crozon !

« Pas besoin de lit, on est pas là pour dormir!« ! C’est ce refrain que La Pegatina va entonner au prochain festival du Bout du Monde de Crozon. Rencontre avec les catalans.
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Dès les premières mesures, ça trépigne du chef et ça frappe des mains en cadence: la rumba des catalans a plu, à grand renfort de chansons festives rehaussées d’éclairs de trompette et de couleurs latines à l’accordéon. Ils avaient déjà surchauffé le bar « L’Atelier de l’Artiste » de rennes durant Transmusicales 2008 , ils récidivent avec grand plaisir, comme nous l’expliquaient après le concert donné à Rennes durant le Grand Soufflet 2009 Rubén (guitare et voix), le chanteur Adria et les deux régionaux de l’étape, Axel (trompette) et Romain (accordéon):

 

 

 

Alter1fo: votre passage à Rennes, le concert ?
Ruben: Génial, avec le public avec nous dès le début, très bonne énergie, avec l’envie de toujours revenir à Rennes.
Romain: Super concert, ce qui est génial c’est qu’avec le Grand Soufflet, on draine un public de 7 à 77 ans, on voit tout le monde debout à la fin, petits et grands, et ça, ça fait vraiment plaisir.pegatina 177
Axel: Beaucoup d’énergie, beaucoup de plaisir, plein de monde, de publics différents et surtout une orga géniale du Grand Soufflet, gros accueil du public rennais et des environs.
Adria: Concert excellent, on n’avait jamais vu autant d’applaudissements à la fin d’un concert. On pouvait plus sortir, mais il fallait terminer.

Alter1fo: C’est rigolo, des étudiants espagnols devant et deux musiciens français dans le groupe…
Ruben: Il y en avait qui étaient déjà venus aux transumisicales. Je suis super content qui nous écoutent par les conseils d’un ami, et non par le biais traditionnel de la radio. Enchanté qu’il y ait de plus en plus de gens qui s’associent à notre projet, et s’approprient La Pegatina.
Romain: En 2008, on avait joué à l’artiste assoiffé pour les trans, c’était le bordel, c’était génial. Les gens en ont parlé autour d’eux, c’est un peu pour ça qu’aujourd’hui le chapiteau était plein. Merci aux potes, déjà. Merci à tous ceux qui sont venus, c’était grandiose.
Axel: Avec Romain, on est de Rennes, on à vécu ici jusqu’à il y a deux ans et demi. Les liens sont restés très forts avec les amis d’ici. Le fait de jouer ici, de faire découvrir notre musique, ça permet de passer un bon moment, de faire découvrir une culture, une énergie, de la musique et une ambiance différente. Les étudiants espagnols pouvaient retrouver une partie de leur culture, les locaux découvrent, ça fait un mélange explosif, c’était génial.

Alter1fo: et vous deux, comment avez-vous appris à jouer comme ça, avec des sons si latins ?
Axel: On a débarqué à Barcelone, Romain et moi, sans connaître vraiment cette musique.pegatina 204Ils nous ont fait découvrir pas mal de groupes d’Espagne, qui est aussi une plateforme pour les sons d’Amérique latine. Il y a, du coup, des influences dans notre musique. On s’est imprégnés de nouveaux rythmes, de nouvelles mélodies, de nouvelles sonorités sur place, grâce à eux. On a pu rajouter un peu plus de culture musicale, une plus grande palette, à ce qu’on connaissait en France, principalement de la chanson française et du rock.
Romain: Tout le monde dans La Pegatina a un chemin musical différent. Axel a pris quelques cours, mais il reste autodidacte, il a appris surtout à Barcelone, Ruben a pris une guitare, comme ça, moi j’ai fait le conservatoire, Ferran a appris aussi dans une école de musique… Il y a pas de règles imposées, d’où ce truc nouveau, avec des chemins entrecroisés qui font un truc nouveau et original.

Quels artistes de rumba ou autres écoutez-vous?
Adria: Pense-bien qu’en Catalogne, à Barcelone d’où on vient, la rumba on l’a tous à l’intérieur. C’est quelquechose d’inhérent à nous, que l’on porte en soi. Il y a bien sûr Peret ou Tio Palo, des Patriarcas de la Rumba, mort récemment… Et nous on écoute ça depuis tout petits, rumba, musique festive…c’est pour ça qu’au final, ce que tu srs avec une guitare, c’est de la rumba. On écoute aussi Dusminguet, Amparanoia, Ojos de Brujo, Macaco, tout ça.
Ta voix me fait penser à Muchachito Bombo Infierno, je me trompe?
Adria: (rires) Mais moi j’ai pas la voix cassée. Et puis j’ai dix ans de moins.

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Et ces sons qui font penser à de la Cumbia?
Adria: Ca, c’est avec Romain, quand il a débarqué à Barcelone, il a beaucoup écouté Dusminguet et la Troba Kung-Fu, qui utilisent beaucoup l’accordéon pour faire du vallenato ou de la cumbia. Il les admire beaucoup, avec d’autres groupes. Du coup, on a adapté ça à notre style. La Troba Kun-Fu, c’est nos amis, ils nous soutiennent depuis le début, tout comme Manu Chao et Gambeat, qui nous a produits le dernier cd, et Che Sudaka, bien connus ici en France.

Qui est Tomasin, dont vous parlez dans la dernière chanson?:
C’est un super pote à nous, qui vient souvent vendre nos disques et t-shirts pour nos concerts. Avec lui, dans le camion, c’est la marrade. En voyage, on a beaucoup de vidéos avec lui, qu’on met d’ailleurs en ligne. Il est un peu fou, dans le bon sens du terme, super marrant, et si on avait pu on aurait fait 5 ou 6 chansons sur lui…

Les deux albums de la Pegatina sont en vente sur le site suivant:
www.lapegatina.com
Pour voir des vidéos mises en ligne par le groupe:
www.youtube.com/lapegatinatv


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(Un fan s’est glissé sur la photo, pouvez-vous le reconnaitre?)

1 commentaire sur “La Pegatina s’invite à Crozon !

  1. Baronne

    c’est pas comme si c’était difficile… !

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