On connaît tous les studios Pixar et la qualité de leurs productions entre autres : Monstres et compagnie, Le monde de Nemo, Les indestructibles etc.. Il est certain que pour le bon développement de films d’animation 3D Pixar s’est révélé être maître en la matière. La qualité des images produites, la fluidité des scènes / séquences et l’expressivité des personnages se trouvent rarement égalées.

Et comme si cela ne suffisait pas les studios Disney-Pixar se permettent ce que tous ont abandonnés depuis des années, offrir un double programme. Aussi avant de voir Là-haut on peut profiter du court-métrage d’animation 3D Passage nuageux. Dans ce court, les cigognes apportent les bébés fabriqués par les nuages aux humains mais pas seulement …

Cette idée de double programme (courts-métrages + longs-métrages) succéda aux fameuses Actualités, que toutes les salles de cinéma proposaient aux spectateurs avant l’arrivée de la télévision dans chaque foyer. Proposer un court-métrage, c’était en général un moyen de donner à découvrir des premières réalisations courtes de réalisateur (trice) jeunes et moins jeunes et une bonne façon d’immerger les spectateurs dans l’univers de la salle obscure. Le temps passe et tout va plus vite donc ces programmes associés ont disparus. Dernièrement Tarantino associa le film Grindhouse de son pote Robert Rodriguez avant son Boulevard de la mort mais les exemples de ce type sont des exceptions désormais.

Une chose est sure le dernier Pixar est réussi, pas de fioriture ou de performances technique, les décors sont somme toute relativement dépouillés, mais le traitement est magnifique. Ce qui fait la force de ce film est comme bien souvent dans les productions Pixar l’histoire / intrigue qui conduit à une leçon de vie enthousiasmante pour les petits et renvoie les plus grands à leurs démons. On peut ainsi faire une lecture à plusieurs degrés de ce film chargé de poésie.

L’enjeu du film repose sur une promesse faite par Karl à sa femme Elie qui est morte : transporter sa cabane au bord des chutes du paradis… ajouter à cela un avorton bavard et curieux de tout, un oiseau rare, une star méchante et des chiens qui parlent, le tout agrémenté d’une maison qui vole et… je sais même si ce n’est pas claire ce sont là les éléments haut en couleurs qui font de ce pixar un agréable moment à passer.

En salle au Gaumont et cinéville.