GR 20 : Quand les Bretons rencontrent la Corse

GR20: Quand les Bretons rencontrent la CorseCa y est, c’est vraiment la rentrée et vous ne rêvez plus que de (re)partir en vacances ? Vous avez courageusement trimé pendant que les juilletistes et aoûtiens se la coulaient douce et vous prenez des vacances en septembre ? Notre reporter alter1fo a la solution pour vous permettre de vous évader (ne serait-ce qu’en pensée et en images…). Une idée de destination, un parcours testé, et du soleil plein les chaussures. Vous êtes un amoureux de la nature, vous aimez la randonnée, partir à l’aventure et relever des challenges ? Alors ceci est susceptible de vous intéresser.

Le GR 20 fait partit des chemins de grande randonnée les plus durs d’Europe. Pensez donc à vous préparer physiquement et mentalement avant votre périple, partez bien équipés et approvisionnés car le voyage peut être long si vous comptez suivre la totalité des étapes. Dans notre cas, nous avons suivis le GR dans le sens Sud-Nord pour éviter d’avoir le soleil de face, ce qui permet de distinguer plus aisément le balisage ou les dangers. La durée totale du trajet doit se réaliser normalement en 16 jours (car 16 étapes). Mais il est possible d’être plus rapide en doublant ou triplant les étapes, dans notre cas nous l’avons fait en 10 jours.

GR20: Quand les Bretons rencontrent la Corse

Jour 1: Rodage (Etape 16) – Dénivelé positif 963m – Dénivelé négatif 160m – Altitude max: 1055m

Réveil 6h pour un débarquement à 7h pétante dans la ville de Porto-Vecchio. Nous avons pris la navette à 7h45 direction Conca, soit le début de la première étape dans le sens Sud-Nord et avons entrepris la marche à partir de 8h30. Passé 200 mètres, on peut déjà croiser une petite source où l’eau coule à même la roche depuis les sommets (elle est non traité et non polluée – en effet il n’y a pas de terres agricoles en amont). La mise en jambe est rude car on se retrouve à grimper une côte de 500m de haut (sur une pente d’environ 45°, pour vous donner une idée).  Mais arrivés en haut vous bénéficiez d’une vue incroyable depuis les montagnes sur la ville et la mer !

La première étape constitue un bon entrainement pour la suite. A défaut d’avoir le soleil dans le dos, on se retrouve plus souvent à monter des côtes qu’à descendre des pentes. La route se déroule essentiellement à découvert et c’est pourquoi il est vivement conseillé de se protéger la tête et la peau contre le soleil pour éviter insolations et coups de soleil. On y voit un peu de végétation très souvent desséchée, on passe également par des ruines, et les sources sont assez distantes les unes des autres. A bon entendeur…

Une fois arrivés (15h30) vous tombez sur le refuge d’Ipaliri. Il est possible d’y dormir ou de faire des achats, si vous faites du trek par exemple, mais l’addition peut être très salée â la fin du séjour (ex: 6€ la Bière). Pour les tentes, vous disposez d’un terrain vague caillouteux et sableux (généralement) en pente pour planter votre tente. Le prix d’un emplacement pour 2 personnes revient à 12€.

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Jour 2: courbatures matinales (Etape15) – Dénivelé positif 910m – Dénivelé négatif 429m – Altitude max: 1536m

Levé 6h, petit déjeuner et départ 7h30. Ici encore, le début de l’étape est raide, montée en escaliers sur environ 1000 mètres pour une dernière vue sur la mer. En descendant vous tombez sur un point d’eau où il est possible de se rafraîchir. Et c’est bienvenu… Plus tard, vous atteignez le village de Bavella dont l’accès est également possible en voiture. On y croise une auberge : soit une bonne façon de se restaurer. La suite de l’étape vous laisse le choix (au niveau du Col de Bavella) de passer par les aiguilles de Bavella (une variante Alpine) ou, comme je l’ai fait, de contourner par la crête en se rallongeant le chemin (tant qu’à y être…). Cette partie se déroule souvent à couvert des résineux qui nous cachent partiellement du soleil. Ici la mer n’est plus visible mais on peut tout de même admirer un océan de montagnes à perte de vue.

Cette fois-ci, on s’arrête plus souvent sur des sources, sauvages ou aménagées (environ une dizaine) et on retrouve même un dernier point d’eau, avant l’arrivée, Asinau, entouré d’immense rochers et où il est très agréable… de se baigner ! Enfin l’étape se termine sur une moitié de versant à gravir, laissant la seconde partie pour le lendemain.

A noter : il existe deux types de balisages. Le traditionnel rouge et blanc peint sur la roche ou les arbres et les cairns qui permettent de distinguer la route à travers le relief quand la peinture n’est plus visible par exemple.

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Jour 3: Deux pour le prix d’une (Etapes 14 -13) – Dénivelé positif: 545m + 640m  – Dénivelé négatif: 650m + 380m –

Je n’ai qu’à lever les yeux pour voir ce qui m’attend ce matin, soit 60° de pente sur 450m de haut. Tout ceci parcouru en 1h30 environ. L’étape 14 commence dangereusement avec une partie d’escalade suivie de quelques murs pour se mettre en jambe au petit matin. La suite de l’étape est plutôt faite pour se reposer, une longue et douce descente jusqu’au prochain refuge où nous prenons un petit déjeuner copieux avant de reprendre la route.

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L’étape 13 représente plutôt le schéma inverse avec un début très verdoyant et coloré (proche du paysage suisse). La route croise à plusieurs endroits des points d’eau où il est possible de se rafraichir. En chemin nous rencontrons des cochons d’élevage. La seconde partie de la journée augmente en difficulté car le prochain refuge se trouve au sommet des montages, à hauteur des nuages. Ici encore l’ascension est raide et très dangereuse, le moindre faux pas peut vous valoir une chute de plusieurs centaines de mètres.

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Jour 4: Et on remet ça (Etapes 12-11) – Dénivelé positif: 545m + 640m – Dénivelé négatif: 650m + 380m – Altitude max: 2041m

Nous avons été réveillés pendant la nuit par des cochons, sauvages ce coup-ci, en quête de nourriture au sein du bivouac. Le réveil est difficile. Comme la veille, nous avons l’intention de doubler les étapes (12h de marche) l’ensemble est sportif avec une gymnastique matinale proche de l’escalade, toujours dans les nuages.

A midi, nous déjeunons au refuge suivant puis nous reprenons la marche d’un pas rapide vers notre prochaine destination. Le temps presse et la fatigue s’amplifie. Mais heureusement pour nous la moitié de l’étape 11 est en descente. Le reste se fera d’un pas machinal et l’arrivée au refuge (qui est aussi une station de ski en hiver) se mérite car vous devrez vous confronter une dernière fois a un mélange de marche et d’escalade. On l’avoue, nous n’avons pas été longs à nous endormir.

Jour 5: (Etape 10)- Dénivelé positif: 747m – Dénivelé négatif: 697m – Altitude max: 1640m

Réveil tardif : l’étape 10 sera pour nous une journée de repos avec plus de descentes que de montées. Le paysage évolue entre forêt et montagne, nous avançons tranquillement en profitant du soleil. L’arrivée se fera sur le coup de 14h à la gare de Vizzavona, frontière entre la partie sud et nord du GR. Là nous nous installerons jusqu’au prochain matin et profiterons des spécialités Corses ( Bière -Pietra, Serena-  parfois à la châtaigne et charcuterie).

Jour 6: jamais 2 sans 3 (Etapes 9-8) – Dénivelé positif: 590m + 865m – Dénivelé négatif: 890m + 0m – Altitude max: 2141m

Nous reprenons notre aventure sur une allure plus sportive que la veille en doublant une fois de plus les étapes. Le réveil se fait  une fois de plus avec le lever du soleil et nous nous mettons en route pour 6h30 car la journée s’annonce longue !

L’étape 9 est classique, montée et descente d’un sommet en passant par la Cascade des Anglais. Vous trouvez au passage divers endroits où tremper les pieds ou même vous baigner si vous aimez les douches…  froides et matinales ! Prenez votre temps car une fois de plus, la grimpette est raide et surtout gare aux coups de soleil, car vous aurez vite fait de ne pas y penser (celui-ci étant dans votre dos) : alors protégez vous bien la nuque et les mollets des brûlures. Une fois en haut de la Punta Muratello (2141m), vous devez descendre un amas de petit cailloux instables qui, comme nous, risquent de vous faire trébucher plus d’une fois. Enfin, arrivés au refuge de l’Onda, nous avons poursuivi notre descente sur l’étape 8.

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Celle-ci longe en parallèle un cours d’eau que vous traversez via une passerelle en bois. À partir d’ici l’ascension reprend de plus belle, en crescendo jusqu’au refuge ! Mais ne vous inquiétez pas : une centaine de mètres plus haut se trouvent une source et même une bergerie où il est possible de s’arrêter et d’acheter du fromage de brebis corse. Histoire de vous donner envie de grimper !

En continuant quelques mètres dans les hauteurs, une autre surprise de taille vous attend ! Sans que vous ayiez pu vous en rendre compte auparavant, le nouvel itinéraire longe une vieille cascade, qui, au fil du temps a creusé la roche pour créer de superbes jeux aquatiques dignes de nos plus grandes piscines urbaines. Autant le dire : l’idéal pour se relaxer ! Bon, cela dit, une fois la baignade terminée vous n’aurez pas d’autre choix que de grimper encore et toujours, et ce jusqu’au refuge de Petra Piana où vous aurez peut être une fois de plus l’occasion d’avoir la tête dans les nuages.

Jour 7: vue sur les lacs (Etape 7) – Dénivelé positif: 589m – Dénivelé négatif: 830m – Altitude max: 2225m –

Les douleurs musculaires se font ressentir… Cette fois-ci, nous nous sommes levés plus tard car nous n’avons fait qu’une étape. Pour le coup nous avons plus de descente que de montée et nous comptons bien en profiter. Rythme tranquille pour commencer, pour gravir les sommets d’où nous avons vue sur les lacs Melo et Capitello (qui ne sont pas sur la route mais tout de même accessibles).

L’étape se termine sur l’ascension de la brèche Capitello puis une descente assez raide d’un relief rocheux une fois de plus instable. En contrebas, vous vous retrouverez peut être nez a nez avec des bovins quelques mètres avant le refuge de Manganu.

Jour 8: (Etape 6) – Dénivelé positif: 1033m – Dénivelé négatif: 643m – Altitude max: 1991m

Le 8è jour ne s’annonce pas forcement dur mais plutôt long. L’étape 6 est la plus longue de toutes. Quand certaines font 4h, imaginez que celle-ci représente le double. Vous comprendrez donc aisément que nous avons choisi de ne pas la doubler ! Sur cette étape, il est plus facile ici d’avancer d’un pas régulier car le relief est relativement plat tout au long de la route. Faites cependant attention à la gestion de l’eau car les sources ou fontaines sont moins présentes dans la partie Nord du GR 20.

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Pendant votre randonnée,  profitez des rencontres impromptues avec bovins, mules, lézards, têtards et papillons, et toute sorte d’insectes et d’animaux propres à la faune Corse. Au début de cette étape se trouve encore une bergerie et sur la fin vous retrouverez des cascades (assez fréquentées mais moins impressionnantes que celles de l’étape 8), et vous passerez également par une station de ski ou il est possible de se ravitailler.

Une fois arrivé, on peut vous le dire, le repos est bien mérité. Après avoir chichement soupé, je vous conseille de prendre quelques minutes pour admirer le ciel étoilé tel que vous ne le verrez jamais en ville. En montagne, la luminosité dépend beaucoup du relief, il fait nuit tôt et vous n’aurez pas de lumières artificielles pour vous empêcher d’admirer les constellations qui se dévoilent sous vos yeux !

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Jour 9: ne faites pas les clowns (Etapes 5-4) – Dénivelé positif: 78m + 798m – Dénivelé négatif: 620m + 1059m – Altitude max: 2183m

Le jour 9 sera doublé et riche en émotions. Levés aux aurores, nous partons dans la fraicheur matinale du refuge de Ciottulu di i Mori. Dès les premiers mètres, nous entamons une raide descente propice une fois de plus à de multiples chutes. Sympa, comme réveil ! Il est d’ailleurs conseillé de bien équilibrer son sac et d’éviter tout contrepoids ou objet qui puisse se détacher, balloter et ainsi faire perdre l’équilibre. Heureusement le passage le plus dangereux de l’étape 5 est court et le reste se parcourt relativement rapidement.

En chemin, à quelques mètres du refuge suivant, vous croiserez une fois encore une autre bergerie. On arrive au refuge de Tighjettu, au pied de la grande Punta Minuta, le prochain objectif. Un conseil tres utile: la suite des étapes est dépourvue de sources alors vérifiez bien que vos gourdes sont pleines et pensez à économiser l’eau. Si jusque là tout allait bien, attendez vous à souffrir un peu car la prochaine montée est raide, dépourvue d’ombre et parait interminable. De plus, arrivé en haut vous devrez affronter le très connu cirque de la Solitude.

Un des tronçons les plus impressionnants du parcours est celui où vous devrez utiliser vos pieds et surtout vos mains pour arriver à l’autre bout. Vous l’avez deviné ! Il s’agit là d’escalade pure et dure ! Cependant vous trouverez à divers endroits des chaînes et des échelles pour vous aider à traverser plus facilement. Une chance ! Mais si la sueur ne vous aveugle pas, vous aurez peut être l’occasion d’apprécier le piqué des sublimes Chocards à bec jaune et leur vol majestueux qui vous frôlera parfois les cheveux pour finir au fond du gouffre.

Une fois le périple accompli (un peu dans la douleur, on doit le dire), il ne vous reste plus qu’à descendre jusqu’au refuge d’Ascu Stagnu qui fait aussi office de station de ski. Pensez à vous coucher tôt car la suite du parcours commence fort. Comment ça, vous croyez entendre votre mère ?

Jour 10: le jour le plus long. (Etapes 3-2-1) – Dénivelé positif: 638m+917m+60m – Dénivelé négatif: 790m +780m+1360m – Altitude max: 2020m

On ne lâche rien. Un triplé pour le dernier jour, soit trois étapes en une ! Nous partons à 6h30 et le soleil est encore caché derrière les montagnes. Nous savons que c’est la fin du parcours et qu’il va falloir se battre pour arriver au bout dans les meilleurs conditions.

Une fois de plus nous devons être économes sur l’eau car le ravitaillement ne se fera que dans les refuges et même si notre charge s’est allégée au long du voyage nous devons prendre en compte les 15h de marche à subir le sac sur le dos. C’est donc de bonne heure (et de bonne humeur !) que nous commençons notre nouvelle ascension en jouant une fois de plus des pieds et des mains pour atteindre Bocca di Stagnu à 2010m. La suite se fait par une descente régulière sur un dénivelé d’environ 800m et sur la fin de cette étape, on a le plaisir de franchir la passerelle suspendue de Spasmata, tout droit sortie d’un film d’Indiana Jones !

Une fois arrivé dans le très coloré refuge de Carrozzu il est conseillé de faire le plein d’eau et de tout ce qui peut être nécessaire à reprendre la route (leurs cakes maison sont délicieux). L’étape 2 est, quant à elle, raide tout du long avec un dénivelé à peu près égal dans les deux sens. Vous devez encore vous frayer un chemin à travers les massifs rocheux. L’état du sol est très variable : il va des petits cailloux abondants et glissants comme des billes aux rochers énormes sur lesquels il faut regarder ou poser les pieds pour ne pas se coincer une cheville. La zone est parsemée d’arbustes qui donnent un peu d’ombre quand on en a besoin. Sur cette étape, le dernier kilomètre est le plus dur : plus d’eau et les forces commencent à nous manquer… A ce stade, l’arrivée au refuge d’Ortu di u Piobbu est un vrai soulagement et quelques précieuses minutes de pose deviennent nécessaires.

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Heureusement l’étape finale est plus soft ! On retrouve un sol quasi plat en début de parcours, longeant la montagne et encadré de quelques pins maritimes. La vue sur la mer et la côte est encourageante… Mais question efforts, ça s’intensifie. On frôle le seuil critique. La luminosité baisse et les courtes poses deviennent de plus en plus courantes… et indispensables ! Le chemin est long et la fin de l’étape nécessite parfois de marcher d’un pas rapide dû aux pentes, alors que très sincèrement, l’on s’en passerait bien. Puis finalement, alors que l’on s’attend à ne jamais y arriver, apparait le village de Calenzana, aboutissement d’un trajet qui paraissait interminable. Une fois sur place vous êtes cuits, vous avancez clopin-clopant à travers les ruelles à la recherche d’un refuge et vous avez encore du mal à réaliser que vous avez achevé ce fameux GR 20. Et pourtant si, vous y êtes, vous l’avez fait !

GR20: Quand les Bretons rencontrent la Corse

Aussi, si vous en avez l’occasion faites-le c’est une expérience unique à vivre, que vous ne ferez peut être qu’une fois au cours de votre existence. Si vous avez du courage et le goût de l’effort : foncez et profitez des panoramas mémorables que j’ai pu apprécier, du réconfort des sources naturelles, de l’entraide et de l’expérience des autres randonneurs, le partage des moments durs et anecdotes, de la confrontation avec la nature, toutes ces petites choses qui vont vous sortir de votre train-train quotidien et qui vous feront apprécier les petits moment de plaisirs de la vie ! Alors, vivement les vacances ?


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1FO PRATIQUE:

Les déplacements:

De la Bretagne à la Corse :

Aller: Prendre le train Rennes/Marseille. Puis le bateau Marseille/Porto-Vecchio.  Puis navette Porto-Vecchio/Conca.

Retour:Prendre le car Calenzana/Calvi. Puis le train Calvi/Ajaccio. Enfin bateau Ajaccio/Marseille. Et Marseille/Rennes.

Nb. Il est possible de remplacer le train et le bateau par l’avion, à voir en fonction de la durée de votre GR et de votre budget.

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CONSEILS PRATIQUES

Je vous conseille de suivre le GR dans le sens Sud-Nord en raison de l’orientation du soleil. Cela revient à suivre les étapes suivant le décompte 16 à 1.

Si vous avez le temps rien ne vous oblige de doubler ou même tripler les étapes, vous pouvez également profiter en prenant votre temps.

Chargez vous peu mais chargez vous bien ! Ne négligez pas l’essentiel, comme les vêtements chaud ou la pharmacie.

Prenez 2 gourdes par personne car le nord du parcours est peu alimenté en eau.

Retirez votre argent avant le voyage, car vous ne trouverez pas de distributeur dans la montagne.

Vous pouvez vous équiper d’un chargeur solaire car tous les refuges ne vous fourniront pas d’électricité, un bivouac n’est pas un camping.

Vérifiez la météo et au besoin prévoyez un vêtement de pluie, même si je n’en ai pas eu besoin, il parait que la météo peut changer brusquement.

Si vous avez un budget à rallonge sachez que les refuges peuvent louer des couchettes ou même des tentes et qu’il est également possible d’y acheter votre nourriture (si ils ont été ravitaillé).

Sur ce, vous savez à peu près l’essentiel pour partir à l’aventure, faites attention et éclatez vous bien !

2 commentaires sur “GR 20 : Quand les Bretons rencontrent la Corse

  1. David

    Je découvre ce post un peu tardivement, à la faveur du changement d’ergonomie et de déco du site et, purée, ça donne rudement envie de s’y frotter à ce fameux GR20 !
    Les photos sont superbes.
    Merci pour les conseils aussi !

  2. Krieg

    Merci !

    C’est vrai que le nouveau site est bien, je confirme.
    Match retour pour le GR20 normalement j’y retourne l’année prochaine !

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