Cie 1 watt pour les Tombées de la Nuit 2008

Le mur drôle de nom pour une pièce d’art de la rue. En tout cas, c’est ce que réalise l’excellente compagnie 1 watt. Plus qu’un mur, cet élément architectural tient vraiment debout et toute l’histoire se joue autour de ça. Un mur oui, mais lequel ?

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La cour des Alliés, juste en face du 4 bis a reçu en ce mercredi la Cie 1 watt dans le cadre des Tombées de la Nuit. L’histoire paraît simple mais elle ne l’ai pas. Que de plus original que de construire un mur de brique devant le public pour à la fin le détruire à grand coup de massette et de marteau.

Autour de ce mur, les comiques de scènes, de situations et l’inébranlable improvisation (certes mais maîtrisée) entraînent le public dans une ambiance joviale et très détendue. Que de bourdes de faites, d’eau de gâcher, comme le ciment d’ailleurs. Puis les questions d’équilibre sont parfois gênante, plus pour le public d’ailleurs…

Du vrai Buster Keaton, du vrai clown intelligemment joué. Malgré quelques projections de briques quelque peu volatile, les deux compères parviennent à leur fin en ne cessant de regarder autour d’eux, comme si un nouvel espace de liberté venait d’être crée. L’homme au travail est aussi au centre de la réflexion que l’on peut en tirer. Comme l’explique d’ailleurs le metteur en scène de la pièce Sophie Borthwick: « Il s’agit d’explorer les relations entre les hommes et leur rapport au travail« . Les mêmes gestes sont perpétuellement renouvelés. Toutes les choses se bousculent quand intervient l’imprévu. Que faire ? Pour une fuite d’eau par exemple, faut-il casser tout le mur ou simplement couper l’eau ? C’est ce genre de questions que ne se posent pas ces clowns maçons.

A la fin de la pièce, une fois le mur détruit ressort ce sentiment de liberté encré en chacun, comme beaucoup de personnes ont certainement eu à Berlin, au Mexique.
Quelle belle pièce !

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