La Vi(lain)e n’est pas un long fleuve tranquille…

La question du devenir des ouvrages de couverture de la Vilaine en plein centre-ville a toujours fait débat. Pourtant, la transformation imminente du Palais du Commerce nécessitera inexorablement le réaménagement des espaces publics aux abords du bâtiment et de la place de la République. Des décisions devront donc être prises rapidement.

[Histoire] : Au nom de la rue du nez qui coule…

Reliant l’avenue Janvier à la rue Saint-Hélier, la rue de la grippe à Rennes est une toute petite ruelle piétonne, longue d’à peine une trentaine de mètres. Avoir le nom d’une maladie n’est pas anodin et plutôt cocasse. Cela ne nous a d’ailleurs jamais laissé insensible et notre imaginaire foutraque supposait déjà que celui-ci avait été donné à la suite d’une épidémie mortelle qui aurait fait de nombreuses victimes, toutes décédées dans d’atroces souffrances. Mais c'est une méprise de notre part sur la signification du mot grippe ici ! Voici sa véritable origine...

[Histoire] : Au 23 de la rue d’Inkermann, on feignait d’oublier la guerre d’Espagne…

Nous sommes en 1937. Quartier Arsenal-Redon... Le long de la rue d’Inkermann, il n’est pas rare d’entendre des injonctions dans la langue de Miguel Hernández. Et pour cause ! Au numéro 23, la vieille bâtisse est réquisitionnée par la préfecture d’Ille-et-Vilaine pour héberger une centaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, qui ont fui l’Espagne alors en pleine guerre civile. Poussées sur les routes de l’exil, elles font parties de la première vague de réfugié·e·s accueillie  dans notre département avant la terrible ′Retirada′ de 1939. Ainsi et dès que le temps le permet, les enfants ne se privent pas pour aller jouer dehors dans le jardin. Crier, courir, se défouler sont des étapes bien utiles pour essayer de retrouver un semblant d’innocence malgré les horreurs vécues et perpétrées par les adultes de l’autre côté des Pyrénées . Retour sur une histoire trop peu connue.