Art Rock : samedi 26 mai

artrock0Ça y est, la valse des festivals a (enfin) commencé ! Le festival Art Rock, situé en plein cœur de Saint Brieuc, mène la danse. C’est le premier festival de l’été et l’une des attractions phares de la ville. Pendant trois jours, tout Saint-Brieuc met le pied à l’étrier. La journée, la ville se transforme en une scène à taille urbaine. Au programme, spectacles de rue, expositions d’art numérique, concerts par les musiciens du métro et petit « village » aménagé. Et ce ne sont pas que les festivaliers qui en profitent, ce sont aussi les habitants.

La journée, tous les concerts et expositions sont gratuits. S’enchaînent trois soirées de concerts et de spectacles dont Panorama de Philippe Decouflé et Zombie Aporia de Daniel Linehan. En « off » de la Grande Scène, trois concerts sont prévus au forum la Passerelle chaque soir ainsi qu’Artbis’trock, le festival dans les bars façon Bars en Trans. Pendant toute la durée du festival, Alter1fo est sur place.

Hier soir, le samedi 27 mai, la soirée a été moins réussie, faute à une programmation qui se veut trop variée et qui privilégie les têtes d’affiche en seconde partie de soirée plutôt que d’être cohérente.

Comme on dit souvent, en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour. Le dicton s’est révélé juste. Hier, il a fait beau jusqu’à midi. Cela s’est couvert l’après-midi mais la chaleur est restée. Saint-Brieuc risquait de voir éclater un orage au dessus de la place principale, là où se situe le festival Art Rock. Le risque d’enlever la couverture de la Grande Scène était qu’il pleuve. Cela n’a pas raté ! Vers 17 heures, les parapluies ont commencé à s’ouvrir. Mais, en Bretagne, on a beaucoup de dictons et un autre stipule qu’il ne pleut que sur les imbéciles. Le temps couvert s’est maintenu et même si la chaleur s’est considérablement refroidie, la pluie a stoppé à la fin de la prestation d’Ibrahim Maalouf.

Découverte : Ibrahim Maalouf et ses musiciens enchantent Art Rock

D’origine libanaise, Ibrahim Maalouf a étudié au Conservatoire National de Paris pour être trompettiste professionnel. Mais après vingt ans d’étude de musique classique, le musicien trouve que c’est une voie qui ne laisse pas assez place à la création, qui ne lui correspond plus. Il s’en éloigne après ses études, tout en restant un pied dedans, pour s’orienter vers une « musique métissée ». Influencé par les musiques orientales, Ibrahim joue une trompette micro-tonale inventée par son père. Cette trompette a six pistons au lieu de cinq et permet de jouer des notes « d’un quart en dessous ». « Cela paraît compliqué comme cela mais vous verrez sur scène », explique Ibrahim, en conférence de presse. Sur scène, Ibrahim est entouré de cinq musiciens, deux guitares acoustiques, guitare électrique et batterie. Il nous avait prévenu, ses morceaux sur les albums et sur scène sont complètement différents. Il laisse une nette part d’improvisation. « Je laisse beaucoup la parole à mes musiciens », dit-il.

Les parapluies sont nombreux, le public arrive tout de même, malgré le temps grisâtre. Une heure de morceaux instrumentaux, cela active les premiers rangs, petit à petit. Puis quand viennent les sons de la guitare électrique, les personnes sont de plus en plus réceptives. On se laisse guider par les mélodies jazzys du groupe. De plus, Ibrahim a toutes les qualités du groupe encore majoritairement méconnu du grand public. Timide et drôle, le trompettiste discute avec franchise, « normalement, on ne joue pas devant autant de monde et le public n’est pas aussi excité que vous ». Des rires fusent. Il continue de parler, « vous voyez, c’est une ambiance détendue. » Puis, il montre ses habits. Exit le costume des joueurs de musique professionnels, Ibrahim Maalouf arbore un tee-shirt et un pantalon jogging noir. « Je m’étais dit que ce serait super agréable de faire la tournée en pyjama ! » Pour clore son passage plébiscité par le public, le musicien fait participer les spectateurs en chantant une mélodie pour la répéter en même temps que lui. L’ultime morceau entraîne la foule, le mélange biniou-guitare-trompette est réussi ! Le public briochin est conquis.

Moriarty : Retour sur la côte Ouest

Petit à petit, Art Rock se réveille de sa soirée mouvementée de la veille. Ibrahim Maalouf a laissé le temps d’émerger doucement, le groupe Moriarty, lui, nous fait rêver encore un instant. C’est le moment où lorsqu’on a entendu la sonnerie du réveil, on se sent encore un peu comateux et on reste encore sous la couette quelques minutes. Un flou délicieux.

Fondé en 1995, le groupe n’a, pourtant, que deux albums à son compteur, Geez Whiz But This Is A Lonesome Town, sorti en 2007, et The Missing Room, en 2011. Si les deux se distinguent par ce qu’ils racontent, avec l’un qui cherche l’« identité musicale » du groupe, explique Rosemary Standley, la chanteuse du groupe depuis 1999, et l’autre qui est plus narratif, très nocturne et raconte plus de choses macabres. Mais tout dépend de l’interprétation. « A chacun de faire son propre film », dit la jolie chanteuse.

Et si le groupe dit qu’il ne peut pas « nier » que la musique américaine les a (largement) inspirés, commente Rosemary, il puise aussi ses influences dans d’autres pays. Pour autant, le groupe Moriarty nous a fait voyager pendant une heure sur la côte Ouest des Etats-Unis, du Colorado jusqu’à la route 666 en passant par la Vallée de la Mort. La présence de l’harmonica y joue pour beaucoup ainsi que la guitare acoustique. Rosemary, vêtue d’une robe noire à pois blancs puis d’une robe rouge, ressemble à une pin-up américaine des sixties, aux courbes pulpeuses et à l’air innocent. Dans le public, des chapeaux de cow-boy se sont mis sur les têtes. On part en ballade avec Private Lily et on commence un rodéo avec Jimmy. Dès les premières notes de cette chanson, qui est passée beaucoup en radio, des applaudissements retentissent. Leurs chansons douces qui abordent des sujets graves font penser au groupe Cocoon et à son album My Friends All Died In A Plane Crash. Comme dans chaque prestation de chaque groupe, ce sont généralement les dernières chansons qui font le plus bouger la foule. Leur reprise de Depeche Mode, Enjoy The Silence, hypnotise moins que la version originale mais elle est, tout autant agréable à écouter. Ce sont sur les souvenirs de la voix de Dave Gahan que Moriarty s’arrête pour ce soir. Une bonne prestation pour un groupe qui a, surtout, des chansons douces et sucrées dans son répertoire, mais a su habilement les réadapter pour un public de festivaliers qui attend de la musique qui envoie !

OrelSan, le faux provocateur

Il est vingt et une heure trente et c’est le rappeur français OrelSan qui commence la soirée. Devenu de plus en plus populaire avec la sortie de son dernier album Le Chant des Sirènes, ce dernier est très attendu autant par les médias que par le public. Mais OrelSan n’apprécie guère les médias. Après la polémique, en 2009, faite à sa chanson Sale p**e, il est perçu comme le misogyne ou l’anti-féministe. A Rennes, la même année, la venue d’OrelSan avait cependant été maintenue à l’Antipode MJC malgré les critiques.

Cette année, pour le festival Safiko à la Réunion, suite à l’annoncée de sa venue, toutes les subventions ont été enlevées. Désormais étiqueté dans les médias, on dirait qu’OrelSan ne souhaite plus changer ce statut de « provocateur ». A Art Rock, il a demandé à la dernière minute de ne pas  prendre de photographies dans la fosse. Comment souhaite-t-il que les médias changent le regard qu’on peut se faire de lui, un provocateur misogyne qui favorise des comportements préjudiciables, s’il ne souhaite plus avoir affaire à nous ? Ou alors souhaite-t-il garder cette image de bad boy qui plait aux filles et elles ont été nombreuses à hurler, ce soir.

Pourtant, OrelSan est une personne comme vous et moi. OrelSan, cela peut être un ami à nous, à vous, à tout le monde. C’est dans cette optique-là qu’il commence son spectacle, d’un air familier comme si le public et lui se connaissait depuis des années. « Vous voulez qu’on fasse la fête ensemble ? », demande-t-il, face à un public surchauffé, qui bouge et qui garde les mains en l’air. Dans ses deux albums, Perdu d’Avance et Le Chant des Sirènes, il parle de son quotidien, de ses soirées arrosées, de sa petite-amie et de regrets amoureux. Il accentue certains traits qu’il souhaite dénoncer autant sur la Société que sur lui-même, notamment, dans Le Chant des Sirènes. Cela fait référence à l’œuvre d’Homère, l’Odyssée, où Ulysse, lors de son périple, traverse une mer où les sirènes, créatures hybrides représentatives de la Tentation, essayent de l’appâter. « Je suis dans une période où il y a beaucoup de tentation, c’est propre à notre génération », dit-il. Et cette génération, c’est celle des années 90. Dans ses chansons, OrelSan raconte son adolescence (Plus Rien ne m’étonne) où il y a des soirées plus ou moins réussies (Soirée ratée, Mauvaise Idée) où la sexualité compte plus que les sentiments (Pour le pire, Saint Valentin) mais qui, au final, est regrettable (Finir Mal).

Alors que les associations LGBT (Lesbian Gay Bi Trans) se sont offusquées contre la chanson Suicide Social, Orelsan, lui, explique qu’il a voulu montrer le « manque de communication entre les personnes » et comment, au bord du gouffre, un être humain voit tout en noir et toutes les failles du système. Enfin, dans les deux dernières chansons qu’il chante, Suicide Social et Le Chant des Sirènes, il dresse le portrait d’une société qui va mal, remplie de tentations dans un milieu artistique où champagne et petits fours sont les clés de la réussite. Le Chant des Sirènes, chanson moins dynamique, rafraîchit un peu l’ambiance même si elle est bien présente. On a les pieds un peu engourdis par l’heure de pogo qui s’est écoulée. Un spectacle très bien rodé qui s’est enchaîné très facilement et qui a commencé admirablement bien, allant crescendo. Le seul hic, c’est que comme OrelSan enchaîne les festivals, jeudi aux Papillons de Nuit et aux Vieilles Charrues en juillet, le show est chronométré. Les phrases sont tout le temps les même, il n’y a que le nom de la ville qui change. Plus aucune spontanéité. C’est dommage mais cela n’empêche pas de passer une bonne soirée en compagnie d’Orelsan et de ses musiciens et ses chanteurs, Dany Synthé, Gringe, Skread, Ablaye, Eddy, Manu et Julien. Après le passage d’OrelSan, Saint-Brieuc s’est bel et bien réveillé et les briochins sont bien décidés à passer une aussi bonne soirée que la veille !

Thomas Dutronc : flip, flap … énorme flop

C’est vrai que j’ai été très étonnée par la programmation. Pourquoi mettre Thomas Dutronc entre OrelSan et C2C, deux groupes qui vont enflammer la ville bretonne ? Et je me la pose toujours, cette question.

Il est vrai que Thomas Dutronc a attiré beaucoup de personnes et c’est incontestablement la tête d’affiche de la soirée pour la Grande Scène. Mélanger les générations n’est pas une mauvaise chose en soi. Les « vingtenaires » sont venus pour OrelSan et C2C. Les quarantenaires, pour Thomas Dutronc. Cela permet d’amener un public différent et de présenter un autre genre de musique, celle vers laquelle on ne se dirigerait pas en temps normal. Pendant les festivals, on peut avoir de très belles découvertes. Cela a été le cas pour moi et c’est le cas, j’en suis sûre, de plein d’autres festivaliers. Mais mélanger du rap français avec de la chanson française, cela fait un melting pot étonnant. Cela peut réserver des surprises. Résultat, cela a été une véritable douche froide.

Thomas Dutronc, bel homme, arrive souriant. Mais sans énergie. A l’opposé d’OrelSan qui voulait « faire la fête », Dutronc veut « passer une soirée sympa ». Le choc entre ces deux groupes qui n’ont en commun que la langue s’est fait ressentir. Le public ne bouge plus. « Il n’y a pas d’ambiance devant », dit une jeune fille à sa mère. En effet, malgré les infatigables du premier rang, le public est calme et écoute les paroles. Il commence son spectacle avec On Ne Sait Plus S’ennuyer , morceau extrait de son dernier album Silence on tourne, on tourne en rond.

Chansons aux paroles sympathiques qui semblent des fois un peu désabusée. Thomas Dutronc parle de choses quotidiennes. Jeunes qui n’arrivent plus à quitter leur portable, passage à la « vie adulte », ne plus être un « bohème », voilà les thèmes principaux de son dernier album. Son titre phare J’aime Plus Paris a fait un peu bouger le public, mais sans plus. On s’ennuie vite. Beaucoup de monde part manger un bout, boire une bière ou vagabonder dans les rues entre groupes. Comment le groupe C2C va faire pour redresser l’ambiance d’une soirée qui était pourtant bien partie ? Avec Dutronc, on a marché dans les flaques. Cela a fait flip, flap et surtout, un énorme flop.

Coup de cœur : Rover

A 23 heures, le forum la Passerelle commence sa soirée, qui a affiché complet, avec le groupe Rover. Le changement est saisissant. Premièrement, la pièce est dans un renfoncement qui comprend une grande fosse et des rambardes sur les côtés pour voir de haut. Cela permet une proximité plus grande avec le public et cela réchauffe les cœurs. Dehors, il fait 10° C, à peine. L’ambiance est rock’n’roll ! A la Passerelle, on retrouve enfin une programmation « rock » comme le nom du festival l’indique. La chaleur est bien présente, les sifflements, les applaudissements et les hurlements. L’ambiance plus intimiste rend le concert très réussi. Timothée Régnier, autrement appelé Rover, est chanteur. Mais à chaque concert, il est accompagné de deux ou trois musiciens. Il a étudié dans un lycée français à New-York et a côtoyé les membres du groupe The Strokes (Source : Wikipédia). Il maîtrise donc parfaitement le français mais il chante dans sa langue natale, l’anglais.

Avec sa voix à la fois aiguë et rauque, Timothée Régnier dégage une puissance phénoménale. Accompagné du bassiste Didier Perrin et du batteur Arnaud Gavini, Rover fait une étape à Saint-Brieuc et ne laissera pas la ville de marbre. On oublie souvent que l’essence du Rock n’est pas nécessairement la musique, les hurlements du chanteur et les guitares qui grincent, c’est aussi et principalement l’énergie qui se dégage du groupe. Rover et ses deux acolytes sont donc très « rock’n’roll » ! Cris de joie, la Passerelle est surchauffée. Un peu une ambiance rock garage sauf que la voix de Régnier envoûte de par sa puissance. Mais le jeune homme sait aussi faire des ballades « belles mais courtes ». Il l’a démontré avec un dernier morceau. « Non, fais-nous en deux ! » hurle-t-on dans le public. Cheveux bruns et longs, visage rond, Timothée Régnier est connu pour avoir un « physique singulier ». Deux rappels pour un public hors d’haleine qui, à la fin, du spectacle, n’a pas encore été assez rassasié. Ne vous en faites, pas sur la page Facebook du chanteur, vous pouvez télécharger gratuitement son album Anywher from now.

C2C a brillamment évité le naufrage

Pendant ce temps-là, de l’autre côté, à la Grande Scène, le bateau coulait doucement mais sûrement. Mais vînt le tour des C2C ! Les quatre membres de C2C, surnom pour Coup 2 Crosse mais à prononcer « sitousi », ont présenté leur premier EP, Down The Road, en janvier 2012, après dix ans de maturation. L’avoir lancé si tard est dû aux deux autres projets des quatre Djs, les groupes Hocus Pocus et Beat Torrent, qui leur ont pris beaucoup de temps. Déjà très renommés dans leur discipline, le « scratch », avec six nominations « Champion du Monde », les C2C ont relevé la barque et ont évité de peu au naufrage en faisant danser le public sur des vieux titres remixés comme Down The Road. Il a fallu, pour les 4 Djs, faire beaucoup de brocantes pour trouver des vinyles peu connus. En utilisant ce procédé, ils souhaitent garder le « grain » du vinyle. « On est moins musiciens, on est beaucoup des tricheurs », plaisantent-ils à la conférence de presse.

Tricheurs, ça, on ne le sait pas mais de très bons Djs qui ont su faire danser les jeunes et les moins jeunes sur leur premier EP dont « toutes les chansons [leur] appartiennent ». Et cela, ils en sont très fiers. C2C est le deuxième et dernier groupe électro à faire bouger les briochins, ce samedi soir, et ils en garderont un très bon souvenir !

Merci à Gwendal Le Flem pour ses superbes photographies !

10 commentaires sur “Art Rock : samedi 26 mai

  1. MrBidon

    On a l’impression que le journaliste était au bar pendant le concert d’Orelsan, qui est plutôt une très bonne révélation. Avec un public vraiment déchainé (pas vu mieux dans le festival) qui reprend les paroles de toutes ces chansons en cœur, et ces paroles, on les comprend : il y a du beau texte et une belle analyse (un peu pessimiste) de la société…. Un artiste clairement plus encouragement pour la scène française qu’un Dyonisos en perte de vitesse ou bien des Brigittes qui dont l’album est composé à 50% de reprises, leur show étant essentiellement basé sur la mise en avant de leurs charmes.

  2. AnastasiaP

    Je voudrais préciser que pour le groupe Rover, Arnaud est le batteur et Didier le bassiste et non l’inverse !

  3. Julian

    C’est dommage de ne parler que de Rover à la passerelle, Ghostpoet et Breton ne sont pas assez connus pour mériter votre attention ?!

  4. Manon

    Anastasia : Je vais corriger, merci beaucoup !
    MrBidon : Merci pour tes critiques ! Je te rassure, au bar, j’y étais juste pendant les changements de scènes ! OrelSan n’est plus vraiment une révélation. Pour preuve, il enchaîne les énormes festivals. J’ai l’impression d’avoir dit des propos positifs d’OrelSan, rappeur que j’apprécie, contrairement à ce que vous dites ! Dionysos est sûrement en perte de vitesse, vous avez raison. Mais leur show a été très dynamique ! Pour les Brigittes, je suis plutôt d’accord avec vous mais j’ai été emballée. Je tiens à préciser que chaque report est très subjectif 😉
    Julian : La fatigue malheureusement… Rien d’autre sinon je n’aurai rien loupé !

  5. benjamin Jan

    @Mr Bidon . Une « révélation »! çà fait 5 ans qu’on entend parler de lui, qu’il à le talent qu’on lui reconnait cependant « Mr bidon » je penses que c’est toi qui te trompe ou que tu n’as pas compris le font de l’article car au contraire elle en fait l’éloge, sans pour autant cacher les aléas du concert (ce qui prouve que Manon était devant le concert) . « Une révélation », ce que je vois surtout c’est qu’il faut passer au grand journal pour que l’on nomme une personne représentante du mouvement. Mais il ne représente que lui et une partie du hip-hop. il écrit bien, est très fin, mais il est justement ancré comme personne dans la machine qu’il dénonce c’est un peu comme Kenny Arkana il sont sur des grosses maisons de disques avec des directeurs artistiques mais gardent une image Street et c’est dommage de perdre sa liberté de création. De plus pour l’avoir vue et entendu et eu beaucoup de retour sur ce concert , le concert est le même mot pour mot et ca c’est (pour ma part) un irrespect du public. Âpres c’est sur ça fait bouger les foules mais LMFAO aussi et Patrick Bruel aussi donc c’est pas parce que la masse public est en phaze que ça donne gage de bon gouts.
    (désolé pour mon orthographe de primaire) 😀

    PS: Les rédacteurs de notre site sont bénévoles et pas pro ils mérite peut être aussi un peu d’indulgence plutôt que de l’agressivité.

  6. Anonyme

    Je m’excuse si le ton était un peu violent. En tout cas, mon concert préféré sur la grande scène est sans conteste Orelsan. Je suis arrivé dans ce festival sans trop en savoir sur les groupes programmés, c’est à dire que je ne les avais pas beaucoup écouté. Je ne les n’avais pas déjà participé à un de leur concert (mis à part Dionysos). C’est donc pour cela que je parle de « découverte », car je ne connaissais pas les groupes du festival (même si ils sont ultra connu, j’aime ne pas me laisser aller à être blasé et me laisser m’émerveiller de temps en temps). C’est avec cette oeil qu’OrelSan est sorti du lot. mais j’aurais peut être la même déception en le voyant refaire le même spectacle au mot près dans un autre festival… pour sa défense le show à le mérite d’être bien calé avec des transitions aux petits oignons entre les musiques.

    ps : Je viens de lire l’article sur Shaka Ponk (ma déception du festival), et visiblement, nous avons pas vu la même chose ce week end.

    Sur ce bonne bourre et longue vie à alter1nfo, un excellent média d’info locale comme on aimerait en voir plus !!

  7. Manon

    SHK PNK a le mérite de ne pas répéter exactement les même choses, etc. Pourquoi une déception ? Personnellement, je suis Shaka Ponk depuis 3 ans. En mars, le concert avait été magique. Là, un peu moins mais ça a bien mis l’ambiance !
    OrelSan, oui, très bien enchaîné ! Mais encore une fois, ça, je pense l’avoir dit. Le show d’OrelSan était bien !

    Comme toi, je connaissais que de nom les artistes ! 🙂 Je n’avais vu que SHK PNK, sinon personne d’autre.
    Les live reports sont, bien entendu, très subjectifs mais merci pour tes remarques !

  8. MrBidon

    Pour shk pnk, je n’arrivais pas à entendre leur voix…j’avais l’impression que les chanteurs étaient enroués… est-ce normal ?

  9. Manon

    En effet, j’ai trouvé aussi.

  10. Benjamin Jan

    Mr bidon merci d’être revenu pour éviter les quiproquo ça fait toujours plaisir de voir des gens qui reviennent exposer leurs opinions . A plus sur un autre article 😀

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