6 mois d’études à Madrid : billet #3

On prend les même et c’est reparti. Déjà deux semaines dans cette ville, entre rêve, réalité et chaleur.

madrid

Voilà plus de deux semaines que je suis ici. Décidément, ça ne s’arrête pas. Enfin je me comprend. Samedi dernier avait lieu dans Madrid la nuit blanche (noche blanco). Du monde, beaucoup de monde dans les rues. Les animations étaient bien réparties dans le centre de la ville et ce jusqu’à 6 heures du matin. Je voulais faire un maximum de choses mais nous avons quitté l’appartement tard avec les collocs… les espagnols dînent très tard surtout le week-end. Bref. Une fois dans le centre, nous avons attendu une petite heure un funambule qui devait traverser la grande rue (Atocha) perché à 20 m de hauteur.. Je ne sais pas si c’était le vent, ou les tripes de l’artiste qui ont flippé mais rien. Il ne l’a pas fait. Les 20.000 personnes déçues sifflaient, applaudissaient,… grosse ambiance.

Nous continuons notre périple dans les rues à voir d’autres animations ( un faux soleil, un statue pendue tout en haut d’un immeuble,… ). Puis arrive mon ami Wale avec Cyprien (la personne qui m’a hébergé en arrivant). Il est 4h du matin. Que faisons nous ?? Bah on prend le tout dernier métro pour aller à une fête électro à l’université Complutense. C’était un peu comme les trans* mais version plein air avec plus de 10.000 personnes. Excellent.

Le dimanche fut plutôt calme. Un petit foot pour décrasser tout ça et c’est reparti.

La semaine est passée vraiment vite. Car entre les visites/promenades de Madrid, les allers retours à la fac et la visite du Parc du rétiro, c’est tellement bon qu’on ne voit pas le temps passer, surtout sous 30°C.

Et puis aussi très bonne nouvelle concernant mes études. Je n’ai aucun cours à l’université, sauf peut-être le sport. Cette année pour la première fois, a été crée un partenariat entre l’UAM (ma fac) et le Musée national d’art contemporain Reina Sofia ce qui veut dire que tous mes cours se passent la-bas.. en plein coeur de la ville. Quel bonheur de passer devant Pablo et son Guernica pour aller en salle de cours… salut l’artiste! Je commence le 25.

Entre temps, Gildas (un ami de France venant dans la même fac) est arrivé en 4L s’il vous plaît (voir l’article 4L Trophy). On décide donc de se rendre le lendemain de son arrivée à l’UAM avec la cuatro Ailé (roue se secours et fusée de détresse dans le coffre: quelle classe). Et alors je ne sais pas pourquoi, on avait un examen d’espagnol à 10H donc on part de l’appartement à 9H, normal… mais on es arrivé à 13h30 à la fac ! Entre temps, une belle petite panne sur l’autoroute. On avait beau avoir les fusées de détresse dans le coffre, ça n’a pas empêché titine à faire des siennes. Bon. On laisse l’engin de guerre sur place pour se rendre à la station la plus proche. Et puis dans la vie courante içi, mes priorités linguistiques n’étaient pas de connaître le vocabulaire comme garage, camion-plateau, remorquage, route de merde, injecteur, huile de moteur.. Bref très très drôle !

Nous sommes donc arrivés à la fac en RER (la Renfe) un tout petit peu en retard. Et là encore une surprise, on se serait cru dans les fêtes universitaires américaines. Vous savez tout le monde avec des gobelets de 1L de sangria, de bières, de vodka, de coca, avec beaucoup de musique (pas très bonne d’ailleurs), l’objectif étant de se mettre une belle claque en pleine après midi… Nous trinquons puis partons. L’ambiance Offspring,Wrangler et Surf peut-être, mais pas aujourd’hui et même demain.

Une fois dans le centre, à mon tour j’aide Gildas à trouver un appartement avant de partir jouer au foot avec des amis dans un parc vraiment excellent, entouré de graff, de vieux grillages. Il ne manque plus que Cantona car le décor est celui de ses fameuses pub. L’ambiance est très sympa, les équipes adverses (qui ont évidemment perdu, merde c’est qui les champions du Monde, en 1998 certes mais quand même !) aussi. Une bonne douche pour clôturer le tout et c’est parti pour le week-end. Il y avait une soirée Erasmus dans une grosse boîte de la ville. On y va. A chier. Je ne sais pas si c’est moi ou ma mauvaise volonté d’aller en discothèque mais je fais l’effort, on est pas tous les jours à Madrid. Trop c’est trop. Vous savez ces fameuses soirées où tout est superficiel, avec une communauté Erasmus qui veulent boire où fille = viande, une musique vraiment de merde, des faux étudiants. On se serait cru au Platinium (n’y était jamais allé d’ailleurs). Si c’est ça ces fameuses soirées Erasmus.. Déçu. Je quitte la boîte vers 4h. Un peu de silence enfin !

Je passe par Malasaña, c’est sur la route du retour. Une autre ville, une toute autre ambiance, une vraie vie. Je me pose plaza del dos de Mayo.

Le vendredi en Espagne c’est aussi le jour de fête. On décide de faire un botellõn. Soirée très agréable, on rencontre du monde sur la place. Comme à Rennes, les flics arrivent à 3h du matin car le botellõn est interdit. La place se vide, on rentre.

Beaucoup de choses à venir la semaine prochaine. Les visites de Tolède, Ségovie sont au programme avec la cuatro Aile… Que du bon !!!

1 commentaire sur “6 mois d’études à Madrid : billet #3

  1. Le goss beau

    Quoooiii ??? Fille ≠ viande ???

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